Nord : un mari jaloux se trompe en voulant brûler la voiture d’un rival
Lundi, un homme a été condamné à 18 mois de prison pour avoir brûlé une voiture qu'il pensait, à tort, appartenir à un homme ayant supposément fait des avances à sa femme. Le propriétaire du véhicule était ainsi le fils de cet apparent rival.
Les fait remontent à samedi dernier et se sont déroulés dans la commune d’Auberchicourt (Nord). Une semaine après avoir consommé leur lune de miel, un couple fait la fête chez des amis. L’alcool coule à flot, en particulier dans le gosier du jeune marié de 40 ans.
Vraisemblablement motivé par son état d’ivresse, l’homme s’est subitement emparé d’un bidon d’essence pour ensuite prendre sa voiture et se rendre au domicile d’un individu qu’il n’apprécie particulièrement pas. Il lui reproche en effet d’avoir, par le passé, fait des avances à celle qui est désormais son épouse.
Il veut brûler la voiture d’un homme qui aurait dragué sa femme
Comme le rapportent nos confrères de La Voix du Nord, une fois arrivé devant la demeure de cet rival, le quadragénaire s’est saisi de son bidon d’essence, en a aspergé le véhicule garé devant le domicile et y a mis le feu, avant de prendre la fuite. Et s’il pensait ainsi nuire à l’homme qui aurait dragué sa femme, il s’avère que la voiture appartenait en fait au fils de ce « concurrent ».
La police a interpellé le marié peu de temps après. Il n’a pas été compliqué de le mettre en cause puisqu’il avait toujours avec lui le bidon d’essence, en plus de présenter un taux d’alcoolémie dépassant allègrement la limite autorisée.
« J’voulais juste lui faire peur »
Lundi, l’homme interpellé était jugé en comparution immédiate. Pour lui, il n’était question que de « faire peur » à son rival. Il a au final été condamné à dix-huit mois de prison dont six avec sursis, une peine assortie d’une mise à l’épreuve et de douze mois de suspension du permis de conduire. De l’emprisonnement auquel le prévenu se soumettre sous le régime de semi-liberté, c’est-à-dire qu’il ne quittera l’enceinte de l’établissement pénitentiaire que le temps d’aller travailler.