Nord : après l’incendie d’une école primaire, trois jeunes en garde à vue
Suite à l'incendie, "manifestement volontaire", d'une école primaire de Gravelines, dans le Nord, trois jeunes dont deux mineurs ont été placés en garde à vue.
Le procureur de la République à Dunkerque (Nord) Sébastien Piève a communiqué sur l’incendie “manifestement volontaire” d’une école primaire survenu dans la nuit de vendredi à samedi à Gravelines. Trois jeunes ont depuis été placés en garde à vue, est-il ajouté, et parmi ces suspects se trouvent deux mineurs. Cité par 20 Minutes, le centre opérationnel départemental d’incendie et de secours (CODIS) du Nord indique qu’il était aux alentours de 00h30 quand les secours ont été alertés “pour un feu concernant l’école primaire Anatole France, […] localisé sur une partie de la toiture”.
Incendie d’une école primaire à Gravelines : un sinistre “manifestement criminel”
Le procureur de la République a déclaré que le sinistre était “manifestement criminel, ce que devra confirmer l’enquête. […] Un jeune de 18 ans et deux jeunes mineurs nés en 2006 et 2007 ont été interpellés en flagrance, sur place, peu après les faits”. La garde à vue de ces suspects “pourrait être prolongée”, et aller donc au-delà d 24 heures. Les pompiers assurent de leur côté que le feu “a été maîtrisé à l’aide d’une lance à eau” et qu’il “n’a pas d’incidence sur le fonctionnement de l’établissement”.
Dix ans de prison encourus
Le parquet a fait savoir qu’il avait ouvert une enquête “pour dégradation volontaire par incendie, un délit passible de dix ans d’emprisonnement”. M. Piève a terminé en se disant dans l’incapacité d’en communiquer davantage “sur l’étendue des dégâts, […] les circonstances [et] les éventuelles implications des gardés à vue”. Une source policière renseigne que le feu a démarré devant la porte d’une annexe de l’école, et si la toiture en a été détruite, les salles sont apparues épargnées. À noter, selon la même source, qu’une barricade sur la chaussée a contrarié l’intervention des secours.