Nîmes : le virus du Nil occidental repéré chez un humain
Le virus du Nil occidental, touchant habituellement les chevaux, a été repéré chez un être humain, à Nîmes. Le patient a depuis été soigné et est désormais guéri.
Si ce n’est pas la première fois qu’un cas de ce genre est observé (le précédent remontait à 2003), le fait en lui-même est suffisamment peu fréquent pour être signalé. On apprend ainsi qu’un cas humain du virus du Nil occidental a été repéré le 2 octobre dernier à Nîmes.
Ce virus, nous rappellent nos confrères de France Bleu, se transmet par le moustique et touche habituellement les chevaux. Même s’il est également capable de cibler les oiseaux, les chiens, les chats, les écureuils ainsi que l’être humain. Chez ce dernier, le virus peut se manifester soit par une infection asymptomatique, soit par la fièvre du Nil occidental (syndrome fébrile) ou alors soit par l’encéphalite du Nil occidental (maladie neuroinvasive).
Virus du Nil occidental chez l’être humain : un cas détecté et guéri
Dans la plupart des cas, le patient récupère de lui-même avec de possibles séquelles. Certains peuvent cependant s’avérer mortels, en particulier chez les personnes âgées ou immunodéprimées. Pour le cas détecté en début de mois à Nîmes, l’agence régionale de santé (ARS) nous informe que la personne concernée est guérie et qu’elle se trouve aujourd’hui en bonne santé.
Une vigilance à observer dans le département
Cette nouvelle doit toutefois s’accompagner d’une vigilance à observer, car ce cas traduit une circulation du virus dans le département du Gard. Il est par conséquent recommandé de se prémunir d’éventuelles attaques de moustiques et d’éviter de laisser de l’eau stagnante comme dans les pots de fleur. Des précautions à prendre d’autant plus au sérieux qu’à l’été dernier, des chevaux de ce même département ont été touchés par le virus du Nil occidental, de même que des équidés des Bouches-du-Rhône et de l’Hérault. Et en 2003, c’est dans le Var que sept cas humains de ce virus avaient été détectés. Aucun ne se sera toutefois avéré mortel.