Nîmes : condamné à la perpétuité, un pompier conteste sa radiation
Récemment condamné à la perpétuité pour l'assassinat de son épouse, un pompier conteste aujourd'hui sa radiation auprès du tribunal administratif de Nîmes.
Il y a près d’un mois, le 8 octobre dernier, la cour d’assises du Gard avait condamné un pompier national de profession à la prison à perpétuité. Le prévenu venait ainsi d’être reconnu coupable de l’assassinat de son épouse, un drame survenu en février 2016 sur la rocade d’Alès. La peine, rapporte 20 Minutes, avait été assortie d’une peine de sûreté de 22 ans. L’histoire aurait pu s’arrêter là, ou du moins pour longtemps, mais celui qui était aussi pompier volontaire à la caserne de Barjac, dans le Gard, conteste désormais sa radiation.
Condamné, le pompier avance que les faits n’avaient pas eu lieu en service
En prenant connaissance de la mise en examen puis de l’incarcération de cet homme, le SDIS 30 (Service départemental incendie et secours du Gard) avait lancé une procédure qui s’était soldée par la radiation du pompier. Ce dernier, dans sa demande d’une caducité de la procédure, affirme que les actes pour lesquels il a été condamné ne s’étaient pas déroulés pendant son service et que jusqu’ici, sa hiérarchie lui délivrait de bonnes notes.
Une décision dans une quinzaine de jours
Le rapporteur du tribunal administratif de Nîmes a demandé à ce que la requête de ce désormais ex-pompier soit rejetée. Reste maintenant au tribunal à se prononcer sur la question, à savoir s’il est possible de distinguer le criminel du pompier. Si le juge se conforme à la requête du rapporteur, la radiation sera confirmée. L’ex-pompier, qui devrait être fixé sur son sort dans une quinzaine de jours, aura toutefois la possibilité de contester cette décision auprès de la cour administrative d’appel.