Nîmes : 4 mois avec sursis pour un policier municipal qui roulait avec de fausses plaques d’immatriculation
Lundi soir, le tribunal correctionnel de Nîmes a condamné un policier municipal de 48 ans à quatre mois de prison avec sursis et 1.000 euros d'amende pour avoir circulé avec de fausses plaques d'immatriculation.
Le verdict a été rendu lundi soir par le tribunal correctionnel de Nîmes. Un policier municipal de 48 ans a été condamné à quatre mois de prison avec sursis et 1.000 euros d’amende pour avoir roulé avec de fausses plaques d’immatriculation.
C’est au second semestre 2018 que les gendarmes du Luberon, dans le Vaucluse, auraient été alertées par un informateur anonyme des agissements du policier. Ce dernier, auteur de pas moins de sept infractions liées à des excès de vitesse, aurait ainsi eu l’idée de modifier sa plaque d’immatriculation pour se préserver d’amendes et de nouvelles pertes de points sur son permis.
Il roulait avec de fausses plaques : un policier “regrette amèrement” son geste
Dans sa démarche malveillante, indique nos confrères d’Objectif Gard, le fonctionnaire a “simplement” fait transformer le chiffre zéro de son numéro d’immatriculation en “8”. Le résultat, une plaque existant réellement et appartenant à une automobiliste du 93.
C’est au mois de septembre dernier que le policier a été interpellé. Dans sa voiture se trouvaient alors sa matraque de service ainsi qu’une bombe lacrymogène. Lundi, le prévenu désormais en arrêt maladie a témoigné des regrets quant à son geste : “C’est une faute, je le regrette amèrement”.
Le prévenu garde son véhicule et son permis
Me Rémy Nougier, avocat du prévenu, a présenté ce dernier comme “un homme fragile” ayant “perdu pied dans le cadre professionnel et personnel”. Le procureur adjoint Stanislas Vallat a préféré quant à lui désigner le policier comme “un délinquant” impliqué dans une affaire aux multiples “bêtises”.
Le verdict rendu par le tribunal se veut conforme au réquisitoire concernant la peine de prison. En revanche, le prévenu ne se verra pas confisquer son véhicule ni son permis pour une durée de 15 mois comme l’avait ainsi réclamé le parquet de Nîmes.