Nicolas Sarkozy appelé au secours pour éviter l’explosion de l’UMP
Nicolas Sarkozy apparaît selon certains militants comme le seul capable de redresser l’UMP. Le parti de droite est totalement dévasté depuis l’élection catastrophique du président. La médiation d’Alain Juppé a totalement échoué.
Nicolas Sarkozy pourrait-il sauver l’UMP ? Il est difficile de répondre, car le parti de droite se retrouve dans une situation très complexe. Alain Juppé avait tenté de mettre en place une médiation dans le but de trouver un terrain d’entente entre Jean-François Copé et François Fillon. Les deux hommes politiques se déchirent et emportent avec eux la cohésion du parti. Nicolas Sarkozy apparaît pour certains, comme un sauveur. Mais son entourage estime que l’ancien Président de la République est préoccupé par la crise de l’UMP, mais il ne veut pas « plonger dans la mêlée ». Lundi, il a déjeuné avec François Fillon « Il écoute, il entend, il est disponible pour ceux qui veulent le voir et lui parler. Mais ce n’est pas le prolongement de la mission d’Alain Juppé. Il n’est pas prévu qu’il intervienne publiquement ».
Les résultats sont imminents
L’entourage de François Fillon a indiqué sur Twitter qu’une conférence de presse sera organisée à 17h30. Elle se produira après la proclamation des résultats puisque la commission doit rendre son verdict. Les journalistes de BFMTV ont indiqué que le procès-verbal était en cours de rédaction, à 16h30 « Les travaux de la commission des recours sont terminés » selon une source proche de l’affaire. Le parti de l’UMP se déchire de tous les côtés depuis plusieurs jours, mais certaines comme l’ancienne ministre de l’Écologie n’ont pas voulu prendre parti. Nathalie Kosciusko Morizet indique qu’une pétition sera lancée, l’objectif étant d’obtenir une nouvelle élection. A cette occasion, le site Internet jeveuxrevoter a ouvert ses portes.
Même si les résultats sont en faveur de l’un ou de l’autre, le parti de droite est sérieusement endommagé par cette crise. Jean-François Copé estime qu’un nouveau scrutin « n’a pas de sens ». François Fillon de son côté pourrait demander une procédure de saisie conservatoire des documents du scrutin.