Nicolas Bedos se dresse contre le port du masque, Olivier Véran lui répond
Nicolas Bedos, acteur et réalisateur, invite les français à refuser le port du masque.
Beaucoup de voix dissidentes s’élèvent contre le port du masque, régulièrement critiquées pour un manque de discernement face à la dangerosité du COVID-19. Et parmi les détracteurs de ce masque figure désormais l’acteur et réalisateur Nicolas Bedos, qui s’est insurgé contre son obligation sur les réseaux sociaux. Une position d’autant plus dangereuse que l’artiste a une énorme communauté derrière lui. Et alors que Nicolas Bedos déchaîne les critiques pour son message publié sur les réseaux sociaux, Olivier Véran, ministre de la santé, lui a répondu, comme l’indique BFMTV.
Le ministre de la santé répond à la prise de position de Nicolas Bedos
Nicolas Bedos refuse de porter le masque, “quitte à en mourir“. Des propos, à retrouver ci-dessous, qui ont fait bondir Olivier Véran, ministre de la santé. Ce dernier a expliqué “Dire ‘quitte à en mourir’ est une phrase à l’emporte-pièce qu’on peut lancer sur un blog, sur un compte Instagram, on peut en faire un effet de tribune, ou c’est peut-être un exutoire personnel […] Je pense que dans la période, il faut être extrêmement attentif, surtout quand on a beaucoup d’écoute autour de soi, à notre façon de nous exprimer, aux messages que nous véhiculons.”
Une déclaration de Nicolas Bedos alors que la France s’inquiète d’une nouvelle vague, avec des mesures adoptées le 23 septembre, pour freiner la pandémie de COVID-19.
Arrêtez tout. Tout. Les masques. Les confinements. Excepté face à vos parents très fragiles (…) Vivez à fond, tombez malades, allez aux restaurants, engueulez les flicaillons, contredisez vos patrons et les lâches directives gouvernementales. Nous devons désormais vivre, qui à en mourir (nos aînés ont besoin de notre tendresse davantage que de nos précautions). On arrête d’arrêter. On vit. On aime. On a de la fièvre. On avance. On se retire de la zone grise. C’est n’est pas la couleur de nos coeurs. (…) Vivons à fond, embrassons-nous, crevons, ayons de la fièvre toussons, récupérons la vie est une parenthèse trop courte pour se goûter à reculons.