Nicolas Bedos regrette avoir signé le manifeste des 343 “salauds”
Nicolas Bedos a récemment signé le manifeste de 343 salauds qui défend la prostitution, mais il regrette sa prise de position.
Le magazine Causeur est à l’origine d’une polémique depuis quelques jours. En effet, il a mis en ligne un manifeste contre la sanction que pourrait encourir les personnes ayant recours à la prostitution. Dans le document intitulé “Touche pas à ma pute : le manifeste des 343 salauds“, les signataires estiment que “chacun a le droit de vendre librement ses charmes et même d’aimer ça”.
Ce manifeste suscite la polémique car pour Anne-Cécile Mailfert, de l’association Osez le Féminisme, il s’agit de “343 mâles dominants qui veulent défendre leur position et continuer de disposer du corps des femmes par l’argent”. De plus, le titre fait également référence au “manifeste des 343 salopes” signées par des femmes en 1971 qui déclaraient avoir avorté pour défendre la légalisation de l’IVG.
Nicolas Bedos : c’était une “sorte de blague”
Parmi les “salauds” du manifeste, Frédéric Beigbeder, à l’origine de cette idée, Eric Zemmour, ou encore Basile de Koch (époux de Frigide Barjot), le chanteur Antoine et Nicolas Bedos. Mais ce dernier a déclaré “regretter” sa participation. Nicolas Bedos s’est dit “embarrassé par le voisinage” de certaines autres personnalités qui ont signé le document et qui “ne sont pas tous mes camarades de lutte”.
Le chroniqueur de On n’est pas Couché se défend : “Ça m’a été présenté comme une sorte de blague, un peu provoc, qui disait des choses relativement vraies.(…) Je ne sais pas comment ça marche. Je ne suis pas allé trimbaler ma bagnole dans les artères du bois de Boulogne. Je dis juste : les gouvernements ne sont personne pour mettre leur grain de sel dans la misère affective de personnes qui ont besoin de ça, d’une sorte d’hygiène sexuelle. Dédramatisons. On a le droit de se moquer de cette tendance qu’ont les politiques à vouloir faire la morale au sujet des mœurs françaises. Il y a d’autres priorités que de s’attaquer à ce métier.” Nicolas Bedos convient que la comparaison avec le manifeste de 343 salopes est “indécente” et “un peu inconséquente”.