Narbonne : elle dit avoir mortellement étouffé son mari avec un sac plastique
Vendredi soir, une femme s'est rendue au commissariat de Narbonne pour s'accuser du meurtre de son mari survenue plusieurs semaines plus tôt. Elle a depuis été mise en examen et placée en détention provisoire.
Les faits remonteraient à un peu moins de trois semaines, mais ce n’est que vendredi soir, au commissariat de Narbonne, qu’une femme de 43 ans originaire de Roumanie les a rapportés. Selon elle, son mari, à l’âge non précisé, serait mort après qu’elle l’a drogué puis étouffé.
L’indépendant.fr, qui rapporte la teneur des propos du parquet, indique donc que la mort daterait du mercredi 13 avril dernier. La quadragénaire aurait commencé par administrer un somnifère à son époux, vraisemblablement sans l’informer de ce qu’il allait précisément absorber.
Elle aurait tué son mari puis serait partie en Roumanie
Une fois que le médicament aurait fait effet, la femme se serait alors servie d’une sac plastique pour étouffer l’homme jusqu’à son décès. Elle a également raconté qu’après quoi, elle est partie “régler des affaires” en Roumanie avant de revenir en France pour avouer son crime.
Il est à noter que pendant tout ce temps, le corps inerte de son mari n’avait pas quitté l’appartement conjugal. Quand les forces de l’ordre sont intervenues sur place pour attester des dires de la femme, le cadavre de la victime était “en décomposition”.
La suspecte évoque “des raisons personnelles”
Interrogée par les enquêteurs sur ses motivations, la quadragénaire a évoqué, sans les détailler, “des raisons personnelles”, tout en assurant n’avoir pas été violentée par son mari. Il semble par conséquent bien question d’un meurtre par préméditation, et la suspecte d’avoir depuis été mise en examen pour assassinat et placée en détention provisoire.
Une autopsie du corps de la victime a été pratiquée lundi, et si les résultats attendus devraient permettre de clarifier la cause de la mort, les intentions de la meurtrière supposée risquent de demeurer mystérieuses. Cela faisait huit ans que le couple résidait en France, leur fille, qui suit sa scolarité à Montpellier dans l’Hérault, étant quant à elle hébergée par des proches.