Narbonne : devant la justice après 6.200 SMS envoyés à son ex en trois mois
Jeudi, le tribunal correctionnel de Narbonne a condamné un homme de 34 ans à 6 mois de prison avec sursis pour avoir harcelé son ex-petite-amie au téléphone. En trois mois, il l'avait ainsi appelée 17 fois par jour en moyenne et lui avait envoyé quelque 6.200 SMS.
À la barre, le prévenu a reconnu avoir été “aveuglé par cet amour”, une désorientation qui l’aura finalement conduit à être jugé, jeudi, devant le tribunal correctionnel de Narbonne. Cet homme de 34 ans comparaissait pour avoir harcelé son ex-petite-amie entre février et avril 2017.
En l’espace de trois mois, il avait ainsi appelé cette femme 17 fois par jour en moyenne et lui avait envoyé quelque 6.200 SMS. Des messages dont il n’aura d’ailleurs jamais obtenu la moindre réponse, si ce n’est le silence et le dédain. Comme rapporté par La Dépêche du Midi, même le président du tribunal est apparu abasourdi par le nombre d’appels émis : “j’en ai rarement vu des comme ça”.
Il attendait son ex devant chez elle et menaçait son nouveau compagnon
Outre ces appels et ces SMS, le trentenaire se créait de faux profils sur des sites de rencontres dans l’espoir se rapprocher de son ex-compagne. Il attendait de même cette dernière devant son domicile et proférait des menaces à l’encontre de son nouveau petit-ami.
Une attitude qui aura eu pour conséquence de mettre cette femme dans un état de stress post-traumatique tel qu’elle a développé des céphalées. Des maux dont a pu attester un médecin.
Déjà condamné à du sursis pour de semblables faits
Il apparu que le prévenu avait déjà été condamné après avoir harcelé la même femme pour le même motif, soit la rupture. L’homme avait alors écopé d’une peine de trois mois de prison avec sursis. Le parquet, estimant que ce harcèlement était “à la limite de la violence conjugale”, a requis, dans la présente affaire, un sursis de six mois et une mise à l’épreuve de 18 mois.
Le jugement rendu aura pratiquement été conforme à ce réquisitoire puisque l’ex-compagnon a été condamné à six mois de prison avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve de 24 mois.