Nantes : une voiture fonce dans un marché et fait au moins un blessé
Jeudi matin, une voiture a foncé dans le marché de Talensac, à Nantes, après avoir enclenché la marche arrière au lieu d'avancer. Un homme d'une quarantaine d'années a été blessé à la tête dans le choc.
Ces faits se sont produits jeudi matin au marché de Talensac, à Nantes. Comme il en a l’habitude, un couple de plus ou moins 80 ans était venu y faire des emplettes à bord de sa voiture. Il était alors vers 10h00. Lorsque l’homme au volant a quitté son stationnement, il a enclenché la marche arrière alors qu’il lui fallait avancer.
Nos confrères de Ouest-France écrivent que le conducteur est resté dans la même direction, “pris de panique”, avant que sa Twingo ne percute deux étals de fruits et légumes. Suite au choc, un homme d’une quarantaine d’années s’est retrouvé blessé à la tête et une femme en état de choc.
Deux étals percutés sur un marché : une femme choquée et un homme blessé
Le couple présent dans la voiture ne s’est pas tout de suite remis de ce qui apparaît comme une erreur d’inattention : “Ils sont restés prostrés dans la voiture un petit moment, comme tétanisés, en état de choc”, raconte Tahar Amara, marchand de fruits et légumes.
Son collègue Romain Guiheneuf, en place depuis 20 ans, indique pour sa part avoir eu “l’impression que la voiture s’envolait”.
“À notre connaissance, c’est la quatrième fois que cela arrive”
Pour les deux vendeurs, les pertes occasionnées ne sont pas négligeables : “Cela va représenter entre 6.000 et 10.000 € de pertes sèches, entre les marchandises, les tables, les balances”. Des clients du marché ont reçu les produits qui pouvaient encore être consommés sans risque.
Le problème est toutefois encore plus profond. Tahar et Romain déplorent ainsi ce qu’ils pensent être le quatrième incident du genre, et de pointer du doigt la sécurité déficiente du marché : “Il n’y a aucune protection ni signalétique pour indiquer la présence de ce marché ouvert… Tous les dimanches matin, des dizaines de voitures sont stationnées là où on pose nos tables. Ce n’est pas normal pour un marché de cette envergure.”
Les marchands, qui se demandent si “la municipalité attend qu’il y ait un mort pour réagir”, appellent à l’installation de plots en béton devant les étals pour garantir une distance avec les voitures.