Nantes : la guillotine vendue aux enchères n’a pas été vendue
La guillotine du Second Empire n'a finalement pas trouvé d'acquéreur lors de la vente aux enchères de Nantes.
Nous vous parlions hier de cette vente aux enchères plutôt particulière qui s’est déroulé à Nantes. Une guillotine qui aurait servi pendant le Second Empire était proposée à la vente. On apprend ce matin que le macabre outil n’a pas trouvé preneur. La guillotine était estimée entre 50 000 et 60 000 euros. Au moment de la vente aux enchères, François-Xavier Duflos, le commissaire-priseur annonce : “le conseil des ventes nous a demandé de préciser qu’il s’agit d’une copie du XIXe siècle”. Est-ce la raison pour laquelle personne n’a surenchéri ?
Avant, la vente, le commissaire-priseur expliquait qu’il s’agit d’un objet unique en son genre : “Dans des collections ou même en vente, sont déjà passés, lors du bicentenaire de la Révolution notamment, des guillotines pour les condamnés de droit commun. Mais là c’est à vocation militaire. Donc ce n’est pas connu. Je ne connais pas d’autres modèles où il soit inscrit “Armée de la République” sur le couperet. C’est du jamais vu.”
Pas d’acquéreur pour la guillotine
Il pourrait donc s’agir d’une guillotine unique en son genre, mais dont il est délicat de fixer une date précise : “Sur la databilité, la seule chose que l’on puisse dire c’est sur la moitié du XIXème. Donc elle aurait été fonctionnelle à cette époque là. En revanche, sur l’antériorité, ça reste hypothétique. Donc on se prononce sur les pièces qu’on peut dater.”
La mise à prix a commencé à 40.000 euros mais personne n’a surenchéri. La guillotine avait pourtant déjà été vendu précédemment à un Russe pour 200.000 à Drouot en 2011.
A LIRE : Une guillotine vendue aux enchères à Nantes