Nantes : Évacuation d’un camp de roms près d’une déchetterie
La police nantaise a procédé à l'évacuation d'un important campement rom. Près de 120 caravanes étaient installées près d'une déchetterie.
Un important dispositif de la police et de la gendarmerie avait été mis en place à Nantes. Les autorités étaient mises à pied d’œuvre pour évacuer un campement de roms près de la déchetterie de Tougas se situant dans la commune de Saint-Herblain. Selon la préfecture de Loire-Atlantique, près de 120 caravanes ont été évacuées mercredi par les forces de l’ordre.
Pour comprendre ces évacuations, il faut remonter à avril 2014, où une première ordonnance d’expulsions avait été lancée. En janvier dernier, une deuxième ordonnance a été émise par le tribunal de grande instance de Nantes, à la demande des propriétaires des lieux, fait savoir la préfecture dans un communiqué.
Aucun chiffre sur le nombre de roms évacués
“Les services sociaux sont présents depuis le début de l’opération afin d’assurer la prise en charge des personnes qui nécessiteraient une action relevant de l’urgence sociale ou sanitaire”, ont assuré les autorités. En revanche, celles-ci n’ont pas communiqué combien de personnes ont été évacuées.
En fin de matinée, une soixantaine de caravanes provenant des deux campements stationnaient le long de la départementale 75 entre Saint-Herblain et la ville voisine d’Indre, fait savoir France 3 Pays de la Loire. Pour Patrick Naizan, adjoint EELV au maire PS dans la ville voisine de Couëron, cette évacuation ne changera rien : “On ne règle rien. C’est juste totalement irresponsable de la part des services de l’Etat”.
«Chercher une solution pour nos enfants»
Interrogé par l’AFP, Alexandre, une des personnes évacuées, se dit inquiet sur la situation des nombreuses personnes évacuées. “On va trouver un autre terrain, chercher une solution pour nos enfants”, précisant en même temps que l’évacuation des campements s’est faite dans le calme.
Ces deux campements faisaient parti des plus importants de l’agglomération nantaise. Ils s’étaient remplis ces derniers mois au fur et à mesure de l’évacuation d’autres sites de la région.