Nancy : Un procès ouvert après qu’une femme ait frôlé la mort lors d’un saut à l’élastique
Les sangles de la jeune femme étaient mal fixées au niveau des chevilles.
C’est aujourd’hui que s’ouvre le procès après des faits intervenus il y a trois ans, rapportés par L’Est Républicain. Une lorraine qui sautait à l’élastique d’une hauteur de 60 mètres avec son compagnon a été blessée gravement à cause de sangles au niveau des chevilles mal fixées. Après plusieurs mois en béquilles et 30 jours d’ITT, la femme explique avoir cru frôler la mort.
« J’ai cru que j’allais mourir »
Les mots sont forts : une jeune lorraine a failli perdre la vie lors d’un banal saut à l’élastique. C’est aujourd’hui le procès de l’ancien directeur de l’association qui s’ouvre. Une association qui proposait l’activité près du lac de Favière en Meurthe-et-Moselle.
Les faits se sont déroulés il y a trois ans. Lors d’une chaude journée, la jeune femme, Alexia, et son compagnon souhaitent sauter à l’élastique. Pendant son saut, cette dernière voit les sangles au niveau des chevilles se défaire. Fort heureusement, celles de secours lui sauvent la vie mais n’empêchent pas de nombreuses blessures avec, au final, 30 jours d’ITT et plusieurs mois en béquilles. Mais le clavaire de la jeune femme ne s’arrête pas là puisqu’elle souffre désormais de douleurs aux articulations.
Malgré l’incident, l’association aura continué en toute quiétude les sauts à l’élastique. Avant son saut, l’avocat de la jeune femme explique que cette dernière avait signalé que les sangles semblaient mal serrées.