Nancy : Deux enfants décèdent mystérieusement
À Nancy, un drame a touché une famille puisque deux enfants âgés de 1 et 3 ans sont décédés. Cette situation paraît mystérieuse pour les services de police qui ont interpellé les parents. Ces derniers sont en garde à vue et une autopsie doit être réalisée dans la journée de lundi.
À Nancy, ce drame entraîne la consternation et surtout l’incompréhension puisque la mort des deux enfants reste à ce jour inexpliquée. Ils sont décédés dans leur domicile dimanche et l’alerte a été donnée par un père de famille. Ce dernier habite l’immeuble des Étourneaux et téléphone aux secours qui arrivent sur place aux alentours de 16h15. Les pompiers entrent dans le logement et découvrent le cadavre des deux enfants, une petite fille de 3 ans et un petit garçon d’un an. Selon les premières informations de l’enquête, ils auraient « ingéré un produit toxique ». Les pompiers ont indiqué que les deux enfants étaient en arrêt cardio-vasculaire lorsqu’ils ont découvert les corps sans vie.
Sur place, le père est interrogé, mais il n’a donné aucune explication sur cette mort mystérieuse. Une source indique à la presse que ce père de famille est âgé de 33 ans et il avait des antécédents de toxicomanie. Les voisins ont également apporté quelques données le concernant, il est connu pour avoir « un comportement étrange ». En effet, l’homme est connu pour une addiction à l’héroïne. Avec son épouse, ils ont été placés en garde à vue, la mère de famille n’était pas présente lorsque les services de police ont investi le logement, elle se trouvait à son travail.
Une source judiciaire a apporté quelques informations à Métro, la piste du produit toxique ingéré est largement privilégiée. La fillette et son petit frère ont pu avaler accidentellement de la méthadone, c’est un produit de substitution proposé aux héroïnomanes. Lundi, une autopsie sera réalisée, elle permettra ainsi aux enquêteurs de connaître avec certitude les causes de cette mort. Plusieurs examens sont ainsi nécessaires, comme des scanners ainsi que des analyses biologiques. L’adjointe au procureur de Nancy a indiqué qu’il n’y avait « aucune trace de violence ».