Mr Bricolage va fermer de nombreux magasins
En difficulté, l’enseigne de bricolage a annoncé son désir de fermer 17 magasins et de supprimer 238 emplois. Une mesure qui a été accueillie avec colère par les syndicats.
Mr Bricolage compte sur une cure d’amaigrissement pour se relancer. Le plan prévu par la direction de l’enseigne de grande distribution prévoit notamment de fermer 17 magasins que le groupe estime se trouver « dans une situation critique », de se séparer de 238 employés et de se recentrer sur ses réseaux afin de devenir un véritable franchiseur.
Mr Bricolage se restructure
Selon un communiqué émis par la direction du groupe, le plan décidé, baptisé « rebond », devrait permettre à l’enseigne de « renouer avec une croissance durable grâce à une redéfinition de son offre, une accélération de sa transformation digitale et une optimisation de son organisation ». L’enseigne, spécialisée dans le bricolage, la jardinerie et la décoration, souhaite céder à ses franchisés la totalité ou presque de ses magasins détenus en propre qui présentent une perte de plusieurs millions d’euros.
Le groupe envisage ainsi de céder une trentaine de magasins dans les 2 années à venir et d’investir dans une trentaine d’autres avant de les céder plus tard. Les 17 sites jugés trop déficitaires seront purement et simplement fermés. 238 postes seront supprimés sur les 2507 que compte le groupe. L’enseigne de bricolage entend, une fois délesté de ces magasins, se focaliser avant tout sur ses activités de services à son réseau et donc devenir un franchiseur.
Colère des syndicats
Les syndicats CGT, CFDT et FO ont montré leur unité en indiquant leur volonté de se battre ensemble et ont fait part de leur profond mécontentement. Jean-Michel Bois, délégué syndical CFDT a fait part de son indignation : « On trouve cela inadmissible que les actionnaires n’aient jamais rien fait » pour soutenir les magasins en difficulté et « que d’un seul coup on en ferme 17 ».
Le comité d’entreprise extraordinaire prévu pour le 24 novembre dans la capitale promet, selon les syndicats, d’être agité : « Nous allons nous battre pour défendre les emplois ».