Moselle : elle avait été frappée par son compagnon après une photo publiée sur Instagram
Mardi, le tribunal correctionnel de Thionville, en Moselle, a condamné un homme de 28 ans à deux ans de prison ferme. Le prévenu a ainsi été reconnu coupable de violences sur sa compagne, frappée pour une photo publiée sur un réseau social.
Les faits ayant été jugés mardi par le tribunal correctionnel de Thionville (Moselle) s’étaient déroulés près d’une semaine plus tôt, le mercredi 19 mai dernier. Après avoir passé une soirée arrosée chez une amie commune à Moyeuvre-Grande, un homme de 28 ans aurait commencé à frapper sa compagne, rapporte Le Républicain Lorrain. Le jeune homme lui reprochait d’avoir publié, sur le réseau Instagram, une photo à la teneur non communiquée. Dans un premier temps, la femme avait été frappée dans l’appartement, avant que les violences ne se poursuivent dans la rue.
Le nez cassé pour une photo publiée sur un réseau social
Plusieurs coups de poing avaient été assénés au visage de la victime, qui s’était alors retrouvée avec le nez cassé. Le compagnon violent avait finalement été raisonné par quatre personnes, même s’il aura également détruit les vitres de la voiture de sa compagne à l’aide d’une barre en fer. C’est au petit matin que la police nationale avait interpellé l’individu, couvert de sang et ne sachant visiblement plus où aller.
Une quinzaine de mentions au casier judiciaire
Mardi, le vingtenaire était jugé en comparution immédiate. Il a déclaré n’avoir plus que “des flashs de cette soirée”, en assurant malgré tout n’avoir “jamais frappé une femme de [sa] vie”. Du moins de son souvenir, car juste après, il ne se dédouane pas des violences commises et qui lui sont attribuées : “Je ne me l’explique pas mais ça ne peut qu’être moi”. La victime, ayant refusé de se constituer partie civile, a indiqué son intention de refaire sa vie. Celui dont le casier judiciaire comporte quinze inscriptions et qui serait un gros consommateur d’alcool a été condamné à trente mois de prison ferme dont six avec sursis probatoire sur deux ans. Il devra de même se soumettre à une obligation de soins pour son alcoolisme et ses problèmes psychologiques. Enfin, le prévenu a pour interdiction d’entrer de nouveau en contact avec la victime. Le jeune homme a fait savoir qu’il fera appel de cette décision.