Moselle : cinq chats d’un quartier attaqués à l’arme à feu
Depuis début octobre, cinq chats ont été attaqués à l'arme à feu dans un même quartier d'Audun-le-Tiche, en Moselle. Le ou les tireurs sont toujours recherchés.
Il apparaît que plusieurs des félins touchés aient succombé aux coups essuyés. Depuis début octobre à Audun-le-Tiche, en Moselle, cinq chats d’un même quartier ont été attaqués à l’arme à feu. Le 4 octobre dernier, un chat de deux ans s’est fait tirer dessus dans le secteur de la place du château, avant que sa maîtresse ne le retrouve le lendemain matin. “On avait vraiment peur que notre chat ne survive pas, maintenant on ne le sort plus parce qu’on a peur pour lui”, explique Stéphanie à France Bleu.
5 chats d’un quartier attaqués à l’arme à feu, deux sont décédés
Une balle de plomb a été retirée du fémur de l’animal, lequel s’en est remis même s’il lui faudra marcher avec des plaques dans la patte pendant six mois. Une plainte a été déposée par les propriétaires du chat, qui ont au passage appris auprès d’une association de protection animale que d’autres personnes se trouvaient dans la même situation qu’eux. Gautier Berera, adjoint au maire chargé de l’environnement et du bien être animal, témoigne même de dramatiques conséquences : “On en est à cinq chats mutilés dans le quartier. Et deux sont malheureusement décédés.”
Deux ans de prison et 30 000€ d’amende encourus pour le tireur
Le chat de Jessica est l’un de ceux n’ayant pas survécu. “On l’a soulevé et il y avait une mare de sang par terre et elle avait tout l’intérieur en bouillie”, se souvient sa maîtresse. Bien qu’ayant été opérée en urgence chez le vétérinaire, la bête s’est éteinte. “On pense que si on n’encadre pas ce genre de personne, ça peut vite partir hors cadre”, poursuit Gautier Berera. “Il y a quand même une école à proximité, un espace vert… Donc on préfère s’occuper rapidement du problème”. Les habitants du quartier ont reçu une lettre les renseignant de la problématique, avec un appel à témoins lancé par la mairie qui aurait déjà porté ses fruits. Le ou les tireurs encourent deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.