Morte d’une maladie à 10 ans : les proches d’une fillette remettent en cause le rapport médical
Vendredi, un rapport d'autopsie a établi que la petite Raniya 10 ans, est décédée le mois dernier des suites d'une maladie non diagnostiquée. Ses proches remettent en cause ce rapport, estimant que l'enfant, qu'ils savaient harcelée, a été tuée dans une bagarre.
Le mois dernier, la petite Raniya, 10 ans, décédait à son école élémentaire de Caroline du Sud (États-Unis) consécutivement à une bagarre. Vendredi, les autorités ont communiqué les résultats de l’autopsie, et ceux-ci d’avoir révélé que la bagarre en elle-même n’avait pas causé la mort.
L’étude conduite par des médecins légistes de l’Université de médecine de Caroline du Sud a ainsi établi que Raniya avait succombé à une maladie non diagnostiquée. L’enfnat souffrait d’une malformation artérioveineuse, rapporte The New York Times. Il s’agit d’un enchevêtrement de vaisseaux sanguins anormaux dans le cerveau, la rupture de l’un de ces vaisseaux ayant été fatale à Raniya.
Morte après une bagarre, l’autopsie révèle une malformation artérioveineuse
Duffie Stone, un procureur du comté, a déclaré qu’aucun élément ne permettait de déterminer que la bagarre avait provoqué la mort de la fillette. De ce fait, il ne compte engager aucune poursuite pénale.
“Il n’y avait aucune preuve de traumatisme sur ou à l’intérieur du corps. Il n’y avait pas de contusions, pas de coupures, pas d’éraflures, pas de lèvres enflées ou d’œil au beurre noir”, a souligné le procureur. Ces preuves ne convainquent toutefois pas la famille, qui remet donc en cause le rapport médical.
Elle affirme que sa fille était victime de harcèlement
Ernest Wright, grand-père de Raniya, a déclaré lors d’une conférence de presse qu’il ne croyait en rien les résultats délivrés : “Cela faisait trois semaines que nous attentions [les résultats], et tout ce que nous avons eu, c’est une dissimulation. Ce ne sont pas des causes naturelles qui ont emporté ma petite-fille.”
Ashley, mère de la fillette, est apparue toute aussi sceptique : “Je vais découvrir ce qui est arrivé à mon bébé”. Elle affirme que Raniya était victime de harcèlement depuis plusieurs années et de la part de la même camarade : “Que va-t-il se passer ? Quel enfant sera la prochaine victime de cette fille ?”