Mortalité prématurée : un risque réduit pour les jeunes sportifs
Une étude américaine nous apprend que les jeunes adultes s'adonnant à une pratique sportive régulière réduisent ainsi sensiblement leur risque de contracter des maladies cardiovasculaires et de mourir prématurément.
Au même titre que le travail, le sport est également synonyme de santé. C’est en tout cas ce qui semble ressortir de cette étude américaine parue lundi au sein de la revue Jama Internal Medicine. Les résultats de cette enquête révèlent ainsi que les jeunes adultes pratiquant régulièrement du sport sont moins sujets à une mortalité présumée.
Pour parvenir à ce constat, les chercheurs ont sollicité, et ce pendant 27 ans, quelque 4.900 hommes et femmes âgés de 18 à 30 ans. Pendant un peu plus d’un an, entre mars 1985 et juin 1986, ces volontaires avaient été soumis à des tests sur tapis roulant découpés en neuf exercices de deux minutes chacun.
Jeunes sportifs : moins concernés par des maladies cardiovasculaires et une mortalité prématurée
Nos confrères de Pourquoi Docteur ? rapportent que ces exercices gagnaient en intensité au fur et à mesure, permettant ainsi aux scientifiques de déterminer la santé cardiorespiratoire de chacun des sujets de l’étude. Un ciblage découlant du fait que la forme cardiorespiratoire se veut révélatrice de la santé, en particulier chez les seniors.
De l’effet bénéfique des tapis roulants
Les chercheurs auront également procédé à l’évaluation du risque de maladies cardiovasculaires telles l’obésité, la calcification des artères de même que la masse du ventricule gauche. Pour s’apercevoir au final que plus des 28% des sujets n’avaient pas d’artères calcifiées et que l’hypertrophie du muscle ventriculaire gauche ne concernait qu’un peu plus de 10% des participants à l’étude. Sur les près de 4.900 volontaires suivis par les chercheurs, seuls 193 ont contracté une pathologie cardiaque. Les responsable de l’étude affirment qu’une minute supplémentaire passée sur le tapis roulant a notamment permis à ces participants de diminuer de 15% leur risque de mourir prématurément, et de 12% celui d’être victimes de problèmes cardiovasculaires. Un test réalisé sept ans plus tard auprès de 50% des sujets aura quant à lui démontré que le risque de mortalité prématurée augmente de 21% pour ceux ne parvenant pas à rester deux minutes sur le tapis roulant. Une probabilité atteignant les 20% quant à la contraction de maladies cardiovasculaires.