Mortalité en vélo : plus 29% par rapport à 2019
L'essor du vélo en France conduit aussi à l'augmentation du nombre de blessé et de morts.
En mai dernier, l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière donnait les chiffres de la mortalité cycliste : avec 22 cyclistes décédés, le nombre de tués était supérieur à celui enregistrée en mai 2021 et largement supérieure à celui de mai 2019. Cette mortalité est une des plus élevée des mois de mai de ces 10 dernières années.
Cette mortalité est une des plus élevée des mois de mai de ces 10 dernières années
Autre chiffre révélé : la pratique du vélo sur les douze derniers mois a tué 29% de cycliste de plus comparé à 2019. L’envol du vélo est né grâce à l’assistance électrique, aux coronapistes et à la prise de conscience que se déplacer en voiture en ville était devenu ingérable pour nombre d’automobilistes.
Coronapistes
Sur le seul mois de mai 2022, on compte 22 cyclistes tués, un chiffre supérieur au mois de mai 2021 (20 tués) et surtout par rapport à 2019 (6 morts). Mais alors, faut-il légiférer sur le port du casque ? On sait qu’un cycliste sur trois se tue seul, sans choc avec un autre usager. Pour l’instant disons que le port du casque est fortement recommandé.
Un cycliste sur trois se tue seul
Pour la présidente de la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB), ‘un cycliste sur trois se tue seul’, cela veut dire que ‘deux cyclistes sur trois, en particulier en milieu urbain sont tués par d’autres usagers’ : « Nous sommes inquiets, nous sommes en phase de transition avec une part montante d’usagers qui explique certes ce chiffre, mais une place des cyclistes qui, structurellement, n’est toujours pas respectée sur les routes« , précise-t-elle.
Seuls les enfants de moins de 12 ans ont l’obligation de porter un casque
A ce jour, la Prévention routière se dit favorable au port du masque obligatoire pour les adultes. Seuls les enfants de moins de 12 ans ont l’obligation d’en porter.