Mort de Gilberto Rodrigues Leal, otage français détenu au Mali
Mardi soir, le groupe islamiste Mujao a annoncé la mort de l'otage français Gilberto Rodrigues Leal, détenu depuis novembre 2012.
Le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a annoncé hier soir la mort de l’otage français Gilberto Rodrigues Leal, qu’il retenait depuis la fin de l’année 2012. Le groupe islamiste a communiqué cette information par un appel téléphonique à l’Afp en ces termes : “Nous annonçons la mort de Rodrigues . Il est mort, parce que la France est notre ennemie”.
L’annonce de ce décès n’a pas été assortie des circonstances de celui-ci. Dans la foulée, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Romain Nadal, a publié un communiqué dans lequel la France condamne “de la façon la plus ferme l’action de ce groupe terroriste”. Sans signe de vie, le ministère n’avait pas caché son inquiétude sur le sort de l’otage à sa famille. Le communiqué précise : “Nous avions, depuis plusieurs mois, beaucoup de raisons de nous montrer pessimistes sur le sort de notre compatriote. Sa famille en avait été informée depuis décembre 2013”.
François Hollande : “la France ne laissera pas ce forfait impuni”
De son côté, le chef de l’Etat n’a pas manqué de réagir à cette annonce. Dans un communiqué, il déclare que “La France fera tout pour connaître la vérité sur ce qui est arrivé à Gilberto Rodrigues Leal et elle ne laissera pas ce forfait impuni”. Et ajoute qu’ “Il y a tout lieu de penser que notre compatriote est décédé depuis plusieurs semaines du fait des conditions de sa détention”.
Dimanche, Laurent Fabius, ministre des Affaires Etrangères, avait profité de la libération des 4 otages en Syrie pour rappeler son inquiétude au sujet de Gilberto Rodirgues Leal.