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Mort d’un enfant à Reims : jugé pour ne pas avoir dénoncé son voisin violent

Faits Divers > Justice > Reims
Par Jérôme,  publié le 22 octobre 2019 à 11h45.

Au mois de novembre 2016, le petit Tony, 3 ans, était mort sous les coups de son beau-père. Le voisin est jugé pour "non-dénonciation de mauvais traitements" et il encourt trois ans de prison ferme.

Ce jour, un homme de 34 ans comparait devant le tribunal correctionnel de Reims (Marne) pour ne pas être intervenu alors que son petit voisin Tony, trois ans, était battu à mort par son beau-père. Fin novembre 2016, quand les secours arrivent au domicile de l’enfant, ils le trouvent dans “un état particulièrement grave” et présentant “de très nombreux bleus”. Il décède à sa prise en charge aux urgences pédiatriques, et le procureur de la République Reims Matthieu Bourrette dira plus tard : “Si les services de police avaient été alertés par le voisinage, cet enfant aurait pu passer Noël 2016”.

“Non-dénociation de mauvais traitements”

La mère et le beau-père de Tony seront jugés aux assises l’année prochaine. Quant au voisin jugé aujourd’hui pour “non-dénonciation de mauvais traitements”, il avait déclaré aux médias après les faits : “Tous les matins il frappait sur le petit parce qu’il avait fait pipi au lit. On l’entendait. Maintenant il est trop tard. Le soir même, je n’ai pas dormi de la nuit. Je suis le choc. On est tous responsables. On n’aurait pas pu faire grand-chose mais on aurait pu faire plus”. Il encourt trois ans de réclusion et 45.000 euros d’amende.

BFMTV rapporte que cet homme avait indiqué aux enquêteurs avoir dénoncé les maltraitances auprès du bailleur, lequel avait démenti.

Les association sceptiques

Toujours à la chaîne info, Caroline Rémont, avocate de l’association l’Enfant Bleu Enfance maltraitée et qui est partie redoute que ce renvoi “dissuade tout citoyen de dénoncer à l’avenir des maltraitances en se disant ‘si je dénonce je vais être poursuivi'”. Car selon elle, “On lui reproche de ne pas avoir dénoncé alors qu’il a dénoncé. Il n’avait peut-être pas les bons outils, le numéro 119, mais il a mis une affiche dans l’ascenseur qui concernait les violences faites aux femmes et aux enfants”.

Un son de cloche similaire du côté de Marie Gimaud, avocate pour l’association Innocence en danger et qui  déclare : “Notre objectif est de lancer un signal dans l’opinion pour encourager les citoyens à effectuer des signalements. Mais nous ne sommes pas dans une logique punitive. Dans ce dossier, je serai la première à demander que [le prévenu] soit dispensé de peine…”.

Le Récap
  • “Non-dénociation de mauvais traitements”
  • Les association sceptiques
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