Mort de David Hamilton : Flavie Flament révèle être tenue responsable par des internautes
Une semaine après que David Hamilton a été retrouvé mort à son domicile, Flavie Flament, qui affirme avoir été violée par le photographe, révèle que des internautes lui font porter la responsabilité de ce décès.
Visiblement pas encore confirmé, le suicide de David Hamilton comme cause de sa mort semble pourtant s’imposer aux yeux des enquêteurs. Le vendredi 25 novembre au soir, le corps sans vie du photographe était retrouvé à son domicile, un sac en plastique sur la tête.
Quelques semaines plus tôt, l’animatrice Flavie Flament révélait dans son livre La consolation avoir été violée par David Hamilton au Cap-d’Agde alors qu’elle était âgée de 13 ans. Des accusations qui n’auront d’ailleurs pas validées par certains membres de sa famille.
Flament sur la mort de Hamilton : « c’était du domaine du cauchemar »
Une semaine après la mort de David Hamilton à l’âge de 83 ans, Flavie Flament est revenue vendredi sur ce coup de théâtre sur le plateau de C l’hebdo : « Ce qu’il s’est passé ce soir-là était tellement choquant, était tellement, pour nous [NDLR : les victimes], c’était du domaine du cauchemar. Parce qu’on arrivait enfin à libérer la parole, on arrivait enfin à se retrouver, on arrivait enfin à se dire qu’on n’était pas seules, pour finalement nous retrouver une fois de plus bâillonnées ».
Ce soir-là, les autres victimes présumées du photographe et Flavie Flament se sont réunies, elles qui désiraient pouvoir lui faire baisser les yeux en le confrontant à leur regard : « Je voulais un procès, j’espérais un procès. On espérait toutes qu’un jour enfin quelqu’un sache, que le monde sache qui il était réellement […] avant qu’il meure, mais on n’aurait jamais pensé que ça pourrait se passer dans ces conditions-là ».
« Encore estomaquée de certaines réactions »
Une consultation des réseaux sociaux a révélé à l’animatrice qu’aux yeux d’un certain nombre d’internautes, son livre est en quelque sort responsable de la mort de David Hamilton. Des accusations qui l’ont choquée, expliquant ainsi qu’en majorité, ce sont les victimes de viols qui se donnent la mort :
« Je suis encore estomaquée de certaines réactions qui voudraient que les victimes aient condamné un homme, un génie, à la mort. La culpabilité change de camp. C’est-à-dire qu’au lieu de montrer du doigt un homme qui a bousillé la vie, peut-être, de centaines de gamines, on va pointer du doigt les victimes qui, un jour, ont fait en sorte que la vérité éclate ». Aujourd’hui, Flavie Flavie affirme poursuivre son combat, en luttant notamment pour la fin de la prescription pour les viols. Une femme dit ainsi avoir été violée par David Hamilton en 1967, soit un délai de presque 50 ans bien supérieur à la limité autorisée (20 ans maximum après les faits) pour un dépôt de plainte.