Morbihan : un adolescent de 17 ans aurait tué son père avant d’en diffuser la vidéo
Samedi à Ploeren, dans le Morbihan, un homme a été mortellement poignardé à son domicile. C'est son fils de 17 ans qui aurait porté les coups, avant d'en diffuser la vidéo. Le suspect a expliqué qu'il voulait mettre un terme au comportement violent de son père.
Les faits semblent prémédités. Samedi en fin de soirée à Ploeren (Morbihan), un père de famille est mort poignardé chez lui. L’auteur présumé n’est autre que le fils de la victime, âgé de 17 ans. France Bleu Armorique nous apprend que ce soir-là, l’adolescent était arrivé au domicile de son père, vivant seul depuis plusieurs semaines, après avoir consommé une importante quantité d’alcool.
Il aurait tué son père : une vidéo envoyée “à une quarantaine de destinataires”
Le jeune garçon se serait rendu dans la cuisine dont il serait ressorti avec deux couteaux. Il aurait ensuite réveillé son père avant de le poignarder à plusieurs reprises. À 23h30, indique le procureur de la République à Vannes François Touron, l’adolescent a appelé les gendarmes et exposé les faits. Le procureur ajoute que “sitôt les faits commis”, le suspect a diffusé “une vidéo de la scène de crime sur les réseaux sociaux à une quarantaine de destinataires”. Des images que les services techniques de la gendarmerie se sont efforcées de faire retirer. Les personnes les ayant reçues et visionnées, ainsi que l’entourage de ces destinataires, peuvent être reçues par une cellule de soutien établie à cet effet.
L’adolescent aurait voulu mettre un terme à une situation de violences
L’autopsie opérée lundi a confirmé que les coups de couteau avaient provoqué la mort. Quant au mis en cause, il a expliqué avoir voulu mettre un terme au “comportement agressif et violent de son père sur fond de problématique alcoolique et à la souffrance que ce comportement engendrait pour sa famille”, explique le procureur Touron. Quelques semaines plus tôt, l’épouse de la victime avait déposé plainte et quitté le domicile conjugal avec ses deux enfants. Le 12 mai dernier, une enquête pénale avait été diligentée en conséquence.