Montpellier : elle aurait torturé son ex-mari pour se venger de violences conjugales
Samedi soir à Montpellier, une femme de 51 ans a été interpellée après avoir drogué et brûlé son ex-mari, dont le pronostic vital est désormais engagé. Son ancienne compagne aurait ainsi voulu de venger de violences conjugales.
Les faits se sont produits samedi à Montpellier. Dans la soirée, une femme âgée de 51 ans a été interpellée après avoir drogué son ex-mari et brûlé ses parties génitales. L’homme se trouve aujourd’hui dans le coma, et son ancienne compagne d’affirmer avoir voulu se venger de violences conjugales subies pendant des années.
Comme rapporté par nos confrères de France Bleu, la quinquagénaire a commencé par droguer son ex-mari à l’aide d’insuline et de Xanax. Et d’avoir attendu que les médicaments agissent et endorment l’homme pour lui brûler ensuite les parties intimes en essayant de mettre le feu à une bombe aérosol.
Tortures sur son ex-mari : pronostic vital engagé
Son ex-compagnon, âgé pour sa part de 43 ans, a depuis été pris en charge par les secours. Dans le coma, il se trouve désormais entre la vie et la mort. Lors de son audition, son ancienne épouse a expliqué avoir voulu se venger des violences conjugales subies de sa part des années durant.
Selon ses dires, il n’était apparemment pas question d’attenter directement à la vie de son ex-mari mais plutôt de lui faire mal avant tout. Elle aura reconnu lui vouer une “haine profonde” et n’avoir malgré tout jamais porté plainte. Seul un médecin aura pu observer des blessures sur le corps de cette femme et ce à plusieurs reprises.
Un “discours cohérent”
Si les enquêteurs semblent estimer que la femme a délivré un “discours cohérent” ne traduisant vraisemblablement pas un comportement délirant, elle devrait cependant se soumettre à une expertise psychiatrique approfondie afin de permettre de comprendre mieux encore son geste.
Alors qu’une information judiciaire a depuis été ouverte pour tentative de meurtre et actes de tortures et de barbarie, il était attendu que la quinquagénaire soit présentée lundi après-midi à un juge d’instruction en vue d’une mise en examen.