Monaco réintègre ses soignants non-vaccinés contre le Covid-19

Le stethoscope d'un soignantPixabay
C'est la fin de l’obligation vaccinale pour les soignants à Monaco comme vient de le confirmer le gouvernement monégasque.
Le gouvernement monégasque a suspendu l’obligation vaccinale et réintègre donc ses soignants non-vaccinés contre le Covid-19. Cette décision prendra forme dès le lundi 27 mars.
Le Gouvernement princier a décidé d’alléger le dispositif sanitaire en vigueur
Dans un communiqué publié hier, les autorités monégasques confirme lâcher du lest : “Considérant l’évolution favorable de l’épidémie de Covid 19 enregistrée depuis plusieurs mois, le Gouvernement princier a décidé d’alléger le dispositif sanitaire en vigueur“, est-il écrit.
L’ensemble des soignants non vaccinés vont donc pouvoir être réintégrés
Conseiller de gouvernement-ministre des Affaires Sociales et de la Santé, Christophe Rubino ajoute : “38 soignants travaillaient au CHPG (Centre Hospitalier Princesse Grace qui compte 2 800 salariés). 3 professionnels libéraux en ville et 12 auxiliaires de vie travaillant dans le service à la personne. Tous vont recevoir un courrier leur offrant la possibilité de reprendre leur poste“.
Certains soignants ont changé de voie…
Pour le syndicat des agents hospitaliers de Monaco, cette annonce ne sera pas efficace : “Si l’obligation vaccinale se termine, tant mieux pour ceux qui ont été suspendus. Mais on se retrouve deux ans après avec du personnel qui a été écarté à l’époque et qui ne reviendra plus ; après deux ans sans salaire, les agents suspendus ont sans doute trouvé un autre travail. Certains ont changé de voie“, indique le syndicat.
Tous les soignants non-vaccinés n’étaient pas pour autant suspendus
Christophe Rubino a souhaité faire une précision importante : “Tous les soignants non-vaccinés n’étaient pas pour autant suspendus puisque nous avons fait une distinction entre les soignants qui avaient une contre-indication à la vaccination pour une cause indépendante de leur volonté. Et les soignants qui ne voulaient pas se faire vacciner par conviction“.