Réintégration ? La HAS envisage de lever l’obligation chez les soignants d’être vaccinés contre la Covid 19

Le stethoscope d'un soignantPixabay
Alors que l'avis de la Haute Autorité de santé est généralement suivi par le gouvernement, l'institution a ouvert une porte à une éventuelle réintégration des soignants non-vaccinés.
C’est peu dire que les soignants manquent, notamment dans les hôpitaux…Cependant, la HAS (Haute Autorité de santé) se donne jusqu’à la fin du mois de mars avant de rendre un avis définitif même s’il semble aller dans le sens d’une levée de la vaccination obligatoire anti-Covid chez les professionnels de santé. Si la France n’est pas un cas isolé en Europe, la majorité de nos voisins ont adopté des positions moins strictes face aux soignants non-vaccinés.
Une levée de la vaccination obligatoire anti-Covid chez les professionnels de santé
Dans son rapport, la ‘HAS recommande fortement la vaccination obligatoire anti-Covid 19 chez les soignants’. Rappelons que la Fédération hospitalière de France estime le nombre de professionnels de santé suspendus à 4.000, dont 500 infirmiers à la fin de l’année dernière.
Les soignants ne méritent pas d’être écartelés sur la place publique ou d’avoir une punition à perpétuité
Le Docteur Patrick Pelloux a donné son avis sur ce sujet : “La décision de certains soignants de ne pas s’être vacciné, ils ne méritent pas d’être écartelés sur la place publique ou d’avoir une punition à perpétuité parce qu’ils ont pris une décision qui n’était à mon avis pas justifiée mais peu importe, il faut savoir passer l’éponge“, a analysé tout en douceur Patrick Pelloux.
Une étude publiée dans la célèbre revue ‘The Lancet’ montre que l’immunité acquise par une infection naturelle au coronavirus serait tout aussi “efficace” que la vaccination. Les chercheurs écrivent : “Même si une infection donne une protection qui diminue au fil du temps, le niveau de celle-ci (…) semble aussi durable, voire plus que celui conféré par la vaccination“. Même si le virus reste présent, les indicateurs et les chiffres semblent montrer que la pandémie poursuit son inexorable repli en France.