Monaco : ivre, il blesse des policiers et tente d’en mordre un aux testicules
Un ressortissant allemand a récemment comparu devant le tribunal correctionnel de Monaco pour s'en être notamment pris à des policiers samedi en fin de soirée, l'un d'eux ayant même été mordu aux testicules.
Les faits se sont produits samedi en fin de soirée à Monaco, sur la place d’Armes. Un homme s’y montre particulièrement agité, et un chauffeur de bus de s’en trouver dérangé. Le voyageur, vraisemblablement ivre, refuse ainsi de payer son ticket et apparaît menaçant.
Le conducteur en est venu à alerter les forces de l’ordre, et les policiers d’avoir alors fait face à un individu ne tenant plus en place. Cette personne d’une cinquantaine d’années, d’origine allemande, s’est mise à insulter et à violenter les agents, notamment par des coups de tête. L’un des fonctionnaires a tenté tant bien que mal de le maintenir suffisamment à distance pour ne pas être inquiété, tout en s’efforçant de l’immobiliser pour lui passer les menottes.
Il tente de mordre un policier aux testicules : 8 jours d’ITT pour l’agent blessé
Après que les policiers ont réussi à lui faire lâcher l’avant-bras de l’un d’eux, l’individu a tenté de s’attaquer aux testicules d’un agent, relate Nice-Matin. Admis au CHPG (Centre hospitalier Princesse-Grace), le policier blessé s’est vu prescrire huit jours d’ITT.
L’agresseur a quant à lui été conduit dans les locaux de la Sûreté publique où il a refusé de se soumettre à un test d’alcoolémie.
Une relaxe pour les violences
C’est menotté que le prévenu a récemment comparu devant le tribunal correctionnel de Monaco. Il était ainsi notamment poursuivi pour outrages, rébellion, voies de fait et blessures sur quatre policiers. Si ce gérant de casino a reconnu les faits, il les a davantage attribués aux ravages de la boisson qu’à ses excès de consommation. On notera qu’il a déclaré ne se souvenir ni d’être monté dans un bus ce soir-là, ni du nombre de bouteilles bues.
Au final, le prévenu, qui avait jusqu’ici un casier judiciaire vierge, a été relaxé des violences mais tout de même condamné à quinze jours de prison avec sursis et au versement de 5.000 euros d’amende et de 2.000 euros pour la partie civile. Le parquet n’exclut pas de faire appel de ce verdict.