Monaco : 8 jours de prison ferme pour avoir giflé sa fille dans la rue
Le tribunal correctionnel de Monaco a récemment condamné une mère de famille à 8 jours de prison ferme pour avoir, le 23 décembre dernier, violemment giflé sa fille de 8 ans dans la rue.
Dans le cadre d’une audience de flagrance, le tribunal correctionnel de Monaco a récemment reconnu une mère de famille coupable de violence sur mineur de moins de 16 ans, et de l’avoir condamnée à huit jours de prison ferme.
Les faits se sont produits le dimanche 23 décembre dernier en fin d’après-midi, alors que cette habitante de Vintimille se promène avec ses quatre enfants dans la rue piétonne. À un moment donné, la femme, prise d’un accès de colère, jette la poussette dans laquelle se trouvait sa fille contre les tables et les chaises d’un restaurant.
Avec plus de 2 g d’alcool dans le sang, elle assène une violente gifle à sa fille de 8 ans
Une scène d’une violence telle qu’elle fait croire aux promeneurs à un accident, rapporte Nice-Matin (article complet réservé aux abonnés). Mais la responsable d’un négoce voisin a assisté à la scène. Et quand il voit la mère donner une lourde gifle à sa fille de 8 ans, il décide d’alerter la Sûreté publique.
Des policiers interviennent rapidement et constatent que la femme est en état d’ébriété avancé. Cette mère est conduite en cellule de dégrisement avec plus de deux grammes d’alcool dans le sang, et ses enfants placés en foyer.
Plus d’un litre de vin consommé par jour
Durant l’audience, la femme a reconnu une addiction à l’alcool et ainsi consommer plus d’un litre de vin par jour. Concernant son geste, elle l’a justifié en expliquant que son “aînée était particulièrement agitée” à ses yeux ce jour-là et que “son comportement en public [la] gênait”.
Et si elle a assuré que c’était ici la première fois qu’elle levait la main sur ses enfants, les services sociaux auront relevé des blessures sur ses quatre progénitures, au père absent. “Ils jouent et se bagarrent souvent entre eux… Sachez également que notre situation est suivie par les organismes sociaux de Vintimille”, a répondu la prévenue dont le premier substitut avait requis entre dix à quinze jours de prison ferme à son encontre.