Mobilisation du 18 septembre, transports perturbés : suppressions de trains et bus, routes paralysées, un jeudi noir en vue

Image d'illustration. Vue large d une plateforme de train animée en franceADN
Le mouvement de grève du 18 septembre perturbera fortement les transports, avec de nombreuses suppressions de trains et de bus annoncées. Plusieurs axes routiers pourraient également être bloqués, laissant présager une journée particulièrement difficile pour les usagers.
Tl;dr
- Fortes perturbations trains et métros jeudi 18 septembre.
- Bus, tramways affectés dans plusieurs grandes villes françaises.
- Trafic aérien quasi-normal malgré quelques retards possibles.
Mobilisation nationale : transports fortement ralentis ce jeudi
En France, la journée du jeudi 18 septembre s’annonce compliquée pour les usagers des transports en commun. Suite à l’appel des principales organisations syndicales, une grève d’ampleur nationale perturbera largement la circulation des trains Intercités, des TER ainsi que du réseau urbain, notamment à Paris.
La protestation vise à dénoncer les mesures budgétaires jugées « brutales » par les syndicats, et qui restent, pour l’heure, maintenues par le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu.
Métros parisiens et trains : un service au ralenti
Pour les voyageurs franciliens, le jeudi s’annonce délicat : seuls les métros automatiques (lignes 1, 4 et 14) circuleront normalement toute la journée, tandis que les autres lignes ne fonctionneront qu’aux heures de pointe. La situation ne sera guère plus simple sur le réseau SNCF d’Île-de-France où plusieurs lignes seront « fortement perturbées ».
Selon la SNCF, un train sur deux est annoncé sur les Intercités et seulement un sur trois pour les TER. Les TGV Inoui, TGV Lyria et Ouigo devraient fonctionner avec « quelques perturbations », mais tous les clients devraient néanmoins pouvoir voyager. Le détail par région sera communiqué d’ici peu.
Des répercussions partout en France
L’impact de cette grève ne se limite pas à la capitale. Plusieurs métropoles voient leur réseau de bus ou de tramways chamboulé :
- Metz : deux lignes de bus supprimées le temps de la grève ;
- Saint-Etienne : près de 40 % des conducteurs mobilisés ;
- Rouen : nombreuses lignes scolaires interrompues ;
- Agglomération de Fontainebleau : aucun bus ne circulera.
Ailleurs, à Lille, Strasbourg ou Nantes, des retards et suppressions sont également annoncés. Des opérations escargot pourraient également rendre la circulation routière difficile dans certaines régions comme autour de Rennes ou Perpignan.
L’aérien épargné… ou presque
Malgré cette mobilisation massive, le secteur aérien semble relativement préservé. Selon l’ex-ministre des Transports Philippe Tabarot, le trafic restera « quasi-normal » dans les aéroports français. La principale organisation syndicale des contrôleurs aériens ayant finalement levé son préavis après la démission du gouvernement. Seule une centaine de contrôleurs se sont déclarés grévistes, entraînant possiblement « quelques retards » localisés dans le Sud.
En somme, prudence et anticipation seront de mise ce jeudi pour tous ceux qui comptaient emprunter les transports collectifs sur le territoire national.