Michel Berger était dans un état physique et psychologique très difficile au moment de sa mort
Yves Bigot révèle l'état de pression incroyable de Michel Berger au moment de sa mort, une pression probablement à l'origine de sa crise cardiaque.
Yves Bigot était invité sur le plateau de C à vous ce jeudi 28 avril. Il évoquait notamment son livre “Michel Berger“, paru le 18 mars dernier. L’occasion de revenir sur l’état, tant physique que psychologique, dans lequel se trouvait le chanteur au moment de sa mort. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la vie du chanteur était très difficile à ce moment.
Yves Bigot révèle l’état de pression incroyable de Michel Berger au moment de sa mort
Pour le monde de la musique comme pour ses millions de fans, en France et ailleurs, la disparition de Michel Berger a été un choc. Le 2 août 1992, il succombait à une crise cardiaque dans sa résidence d’été, avec sa famille à ses côtés. Une tragédie, à seulement 44 ans.
Yves Bigot l’a côtoyé de longues années durant, d’où son livre “Michel Berger”. Et si le pianiste se savait atteint de pathologies cardiaques, il n’a pas voulu consulter de médecin avant sa mort. “Il avait toujours trois ou quatre projets en même temps, plus deux ou trois d’avance en plus. L’idée de perdre du temps à se faire soigner, voire éventuellement d’être arrêté, ça ne rentrait pas du tout dans ses plans”, révélait le directeur de TV5 Monde.
Une pression probablement à l’origine de sa crise cardiaque
À sa mort, Michel Berger était à un véritable tournant dans sa carrière : “Il y avait cet album duo avec France Gall. La tournée était prévue à la rentrée. Et il y avait la présentation à Londres, alors qu’il travaillait dessus depuis quasiment 20 ans, de la version anglaise de Starmania”, rappelle Yves Bigot. Ses nombreux désaccords avec France Gall auraient alors engendré une grande anxiété chez lui, révèle Fabienne Thibeault, qui a collaboré avec l’artiste.
Par ailleurs, Michel Berger connaissait “une histoire d’amour parallèle, qui venait compliquer les choses” et devait gérer au quotidien la maladie de sa fille Pauline, atteinte de mucoviscidose et qui devait bientôt mourir. Le chanteur “était sous une pression absolument incroyable”, et c’est peut-être cette pression qui l’aura arraché au monde cinq ans avant sa fille.