Mexique : un homme d’affaires souhaite racheter l’avion présidentiel pour en faire un taxi aérien
Un homme d'affaires mexicain a proposé l'équivalent de près de 100 millions d'euros au nouveau président élu pour racheter son avion présidentiel qu'il souhaiterait transformer en taxi aérien.
Et si le Mexique devenait plus riche d’un coup de près d’un milliard de pesos (soit pas loin de cent millions d’euros) en cédant son avion présidentiel à un homme d’affaires ? C’est la somme maximale qu’a ainsi proposée Gustavo Jiménez Pons au nouveau président élu Andrés Manuel López Obrador.
Une demande, rapportée par le journal mexicain Reforma, a priori inconcevable, mais Le HuffPost rappelle que le nouveau président élu a, et ce à plusieurs reprises, exprimé l’intention de ne jamais utiliser l’avion présidentiel, de même que les avions privés.
Le président mexicain ne veut pas utiliser l’avion présidentiel, un homme d’affaires le veut
L’un des problèmes qui se pose ici est le coût de l’avion, appelé “José María Morelos y Pavón” en référence à l’un des héros de l’indépendance mexicaine. L’appareil est ainsi estimé à environ 220 millions de dollars (près de 190 millions d’euros), soit bien plus que ce que propose l’homme d’affaires.
Mais ce dernier entendrait intégrer l’avion au sein de son entreprise “JBS Air Enterprise” en en faisant un taxi aérien. À raison de 20.000 dollars l’heure de vol, des présidents ne possédant pas d’avion privé ou encore des groupes de rock pourraient ainsi prendre place à bord de l’appareil.
D’autres chefs d’État et des groupes de rock paieraient pour s’y installer
C’est l’actuel président Enrique Peña Nieto qui avait acquis le José María Morelos y Pavón en 2016. On peut imaginer que sa valeur actuelle serait moindre si le futur ex-président n’avait pas requis des modifications telles que l’installation d’équipements de communication sophistiqués ou encore la mise en place d’un espace de repos pour sa personne.
Pour le détail, quand Gustavo Jiménez Pons a demandé à prendre rendez-vous avec le nouveau président élu, le garde présent l’a invité à attendre son tour, comme toutes les personnes se rendant quotidiennement à la maison de transition pour demander des faveurs, du travail ou plus naïvement de l’argent.