Meuse : un père en attente de jugement se suicide sous un train avec son fils de 3 ans
Dans la nuit de lundi à mardi dans la Meuse, un père de famille s'est jeté sous un train avec son fils de 3 ans, causant leur mort. L'homme devait être jugé pour extorsion de fonds.
Il est 5h30, mardi matin, quand un train de marchandises roulant à 130 km/h vient percuter un homme de 26 ans et son fils quant à lui âgé de 3 ans. Les faits se sont produits aux alentours de la gare de Longeville-en-Barrois, dans la Meuse.
Ce n’est finalement qu’1h30 plus tard environ, rapporte l’Est Républicain, que les sapeurs pompiers sont intervenus sur place. Ils ont d’abord découvert, entre la gare et le village de Silmont, une voiture sans occupant. Plus loin, les secours retrouvent sur la voie ferrée le père de famille et son enfant, tous deux morts. Des lettres saisies dans le véhicule et signées du jeune homme expliquent les raisons de son geste.
Père et son fils percutés par un train : le chauffeur n’avait rien vu
Il apparaît qu’au moment du choc, le chauffeur du train ne s’est pas rendu compte qu’il venait d’entrer en contact avec deux personnes. Il s’est également avéré qu’il était quelque peu alcoolisé lors des faits. Durant son interrogatoire mardi après-midi, il a expliqué avoir “ressenti un choc mais avait cru avoir percuté un petit animal”.
Ce n’est qu’arrivé à Nançois qu’il est sorti pour vérifier l’avant du train. Placé en garde à vue après le drame, il en est ressorti en fin d’après-midi. Les corps des victimes devraient pour leur part faire l’objet d’analyses visant à vérifier l’éventuelle présence de certaines substances dans leurs organismes respectifs.
L’une des victimes devait être jugée pour extorsion de fonds
En attendant de confirmer cette hypothèse comme principale motivation, on sait que le père de famille était censé être jugé le jour même pour tentative de chantage et extorsion par violence et menace ou contrainte. Il se serait ainsi livré à du chantage auprès de huit personnes entre le 8 janvier et 2 février 2017. C’est d’ailleurs grâce à une lettre adressée à l’une d’entre elles que l’homme avait pu être arrêté par les autorités.