Meurthe-et-Moselle : un détenu qui avait avoué le meurtre de sa femme et de ses deux enfants retrouvé pendu
Dimanche en Meurthe-et-Moselle, un détenu s'est pendu dans la cellule qu'il occupait dans un établissement pénitentiaire psychiatrique, trois mois après avoir reconnu le meurtre de sa femme et de ses deux enfants.
Dimanche, un homme de 42 ans détenu dans un établissement pénitentiaire psychiatrique à Laxou, en Meurthe-et-Moselle, a mis fin à ses jours par pendaison dans sa cellule. Lundi, le procureur de la république de Nancy François Pérain a précisé que le prisonnier “s’est pendu avec un drap à une porte de sa chambre”.
Il y a trois mois de cela, rapportent nos confrères d’Europe 1, David P. avait avoué le meurtre de sa femme et de ses deux jumeaux en mars dernier. Le drame s’était produit au domicile familial à Ars-sur-Moselle durant “une dispute”.
Après avoir tué sa femme et ses enfants, il aurait déjà tenté de se suicider
Suite à ce triple meurtre, l’homme avait pris la route et été victime d’un accident de la route. S’appuyant sur l’enquête conduite par la CRS autoroutière, le vice-procureur avait déclaré qu’il s’agissait là “très vraisemblablement [d’]une tentative de suicide”.
L’homme avait été hospitalisé pendant que les gendarmes découvraient, à son domicile, les corps sans vie de son épouse, une femme d’une trentaine d’années, et de ses leurs deux jumeaux, un garçon et une fille nés en 2016.
Une autopsie prévue pour mardi
L’avocat du quadragénaire Me Cédric Demagny a rappelé qu’en avril dernier, son client avait également tenté de se donner la mort au centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville. Le détenu aura ensuite été admis dans une unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA), soit une structure accueillant les détenus atteints de troubles psychiatriques.
“Cela se passait mieux qu’en détention, mais cela n’a pas suffi”, a ajouté l’avocat. Le procureur de la République de Nancy a quant à lui signifié qu’une autopsie du corps sera pratiquée mardi pour confirmer les causes du décès.