Meurthe-et-Moselle : jugée pour une gifle assénée à son épouse, il est relaxé
Le tribunal correctionnel de Val de Briey, en Meurthe-et-Moselle, a récemment prononcé une relaxe pour un homme qui était jugé pour une gifle assénée à son épouse. L'avocat du prévenu avait plaidé la légitime défense.
C’est une affaire de violences conjugales qui a été jugée, ces derniers jours, devant le tribunal correctionnel de Val de Briey, en Meurthe-et-Moselle. Un homme comparaissait ainsi pour avoir asséné une gifle à son épouse. Le Républicain Lorrain, qui rapporte ce dossier, mentionne que les faits remontent à l’été dernier. Contrairement à ce que l’on serait tenté de penser, le prévenu, habitant du bassin de Longwy, n’aurait pas initié les violences.
Jugé pour un gifle à son épouse : la légitime défense plaidée
Me Servagi, avocat de l’époux, a expliqué que son client n’avait fait que répliquer à des actes subis : “Elle [NDLR : l’épouse] a poussé son mari contre le mur et l’a attrapé par les cheveux. Il l’a giflée pour que ça s’arrête. Et cela a marché puisque la rixe a cessé.” On ignore pour quel motif la femme se serait montrée agressive envers son mari. Reste que l’avocat du prévenu s’est appuyé sur ces éléments pour plaider la légitime défense.
Une procédure de divorce voulue par le prévenu
Alors que le ministère public s’est opposé à la version de Me Servagi, en requérant six mois de prison avec sursis à l’encontre du prévenu, le tribunal correctionnel a finalement décidé de relaxer ce dernier. Il semblerait pour finir que ces violences soient les dernières que s’échangera le couple, sauf récidive d’un coté ou de l’autre, car le couple a décidé de demander le divorce. L’avocat de l’époux a souligné que cette procédure a été lancée “à l’initiative de [son] client”.