Meurthe-et-Moselle : il manque de se faire amputer d’un bras après une piqûre d’araignée exotique
Début juin à Saint-Nicolas-de-Port, en Meurthe-et-Moselle, un homme de 60 ans a été piqué par une araignée exotique, une "recluse brune". Si un début de nécrose a rapidement été observé, la victime a néanmoins pu conserver le bras qui avait été touché.
Les faits se sont produits dans la nuit du lundi 1er au mardi 2 juin derniers. Alors qu’il dormait chez lui, à Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle), un homme de 60 ans a été piqué par une araignée exotique, une “recluse brune”. Dans des propos publiés par L’Est Républicain, Patrice raconte que les effets ont été quasiment insupportables et ce assez vite : “À mon réveil, la douleur était difficilement soutenable. Comme si on me brûlait les chairs. C’était insoutenable”.
Piqué par une araignée “recluse”, sa main et son bras commençaient à se nécroser
Le sexagénaire n’a pas tardé à solliciter des médecins, et une fois aux urgences, le constat a été celui d’un état de santé se dégradant à grande vitesse. La main et le bras touchés commençaient à se nécroser, et les antibiotiques et les calmants se sont révélés impuissants. Patrice a été opéré une première fois, avant trois autres interventions. Il est resté un mois à l’hôpital pour lui permettre de retrouver, petit à petit, ses sensations. Des chairs et des peaux ont été prélevés sur son abdomen pour être greffés sur la main. Alors que l’amputation du bras était à craindre, l’intervention du docteur Detammaecker a permis d’écarter cette hypothèse. Patrice n’est cependant pas encore sorti d’affaire. Un retour à l’hôpital est ainsi prévu pour l’hiver prochain dans le but de redonner, un peu plus, à sa main son aspect d’avant la piqûre.
Deux autres cas semblables cet été dans le département
Patrice et sa compagne ont appris des médecins que deux autres cas semblables avaient été enregistrés plus tôt cet été à Neuves-Maisons et Lunéville. “C’est une araignée qui vient des États chauds d’Amérique. Son venin est tellement puissant qu’il peut attaquer les muscles, les reins, et se retrouve dans les analyses de sang”, indique le sexagénaire. Ce dernier a par ailleurs été particulièrement atteint de par une profonde allergie aux piqûres d’insectes et une désensibilisation volontaire au venin des guêpes. L’usage d’insecticide sur les portes et ouvertures du domicile a depuis été recommandé au couple par le corps médical.