Metz : des voleurs emportent pour 400.000 euros de vêtements de luxe
Dans la nuit de lundi à mardi, un groupe de malfaiteurs a réalisé un audacieux casse à la voiture bélier dans une boutique de luxe, emportant pour environ 400.000 euros de vêtements de haute couture.
La boutique “Angle droit”, située dans le centre-ville de Metz, a dans la nuit de lundi à mardi été victime d’un casse audacieux à la voiture bélier. Des centaines de vêtements de luxe griffés Yves Saint-Laurent, Valentino ou encore Pierre Balmain ont été dérobés par un groupe de casseurs bien préparés et qui ont agit très rapidement.
Cambriolage d’une boutique de luxe
La boutique située à quelques pas de la cathédrale de Metz face au centre commercial Saint-Jacques proposait sur deux étages des vêtements de grandes marques. Vers 3h du matin, dans la nuit de lundi à mardi, un groupe de trois ou quatre malfaiteurs ont défoncé, à l’aide d’une voiture bélier, la vitrine de la boutique prestigieuse.
Les caméras de sécurité montrent trois personnes dissimulées derrière une cagoule et une capuche, portant des gants, emporter dans un premier temps les vêtements hommes disposés sur des rayonnages au sous-sol avant de remonter et les placer dans un autre véhicule que la voiture bélier.
Un butin estimé à 400.000 euros
Une fois les vêtements hommes chargés, les trois malfaiteurs visibles sur les caméras de sécurité se sont alors intéressés aux vêtements femmes et aux accessoires se trouvant au rez-de-chaussée. Là encore, ils ont rapidement dévalisé les rayonnages avant de s’enfuir à bord de leur véhicule. Selon la gérante du magasin, trois minutes seulement ont été nécessaires aux cambrioleurs pour vider presque toute la boutique. La boutique, qui dispose de stocks, espère rouvrir d’ici une semaine.
Un salarié de la boutique estime le montant du préjudice à environ 400.000 euros de vêtements mais l’inventaire précis est toujours en cours. La police, arrivée trop tard sur les lieux n’a pu que constater le casse. Même si les voleurs préfèrent souvent emporter la caisse, dans ce cas, eut égard au standing des produits présentés en boutique, ils ont préféré s’en prendre à la marchandise. Déjà en septembre à Nancy, une boutique de la même enseigne avait été victime d’un casse similaire mais perpétré au pied de biche et pour un butin nettement moindre de quelques dizaines de milliers d’euros.