Metz : elle se découvre cambriolée après une fausse convocation au commissariat
Vendredi matin à Metz, une habitante a découvert, en rentrant chez elle, qu'elle avait été cambriolée. Un acte vraisemblablement commis alors que la victime s'était rendue à une fausse convocation au commissariat.
C’est vendredi, en fin de matinée à Metz (Moselle), qu’une mère de famille, en rentrant chez elle, a découvert qu’elle avait été cambriolée. Ses biens parmi les plus onéreux avaient été volés, puisque le téléviseur, des téléphones portables, une console de jeu, des baskets et des vêtements de marque manquaient à l’appel. Le Républicain Lorrain ajoute que même les nouvelles affaires de classe achetées par la victime pour la rentrée scolaire de ses enfants avaient disparu.
Cambriolée, la mère de famille se retrouve sans nouvelles affaires scolaires
La mère de famille venait de se rendre au commissariat après avoir découvert, la veille au soir, une étrange lettre collée sur la porte de son appartement. L’entête, “Service des plaintes de la police nationale”, et le nom inscrit d’une fonctionnaire de police avaient visiblement achevé de convaincre cette femme qu’il lui fallait répondre à une convocation prévue pour le lendemain matin, à 9h30. La missive faisait référence à une plainte que la mère de famille aurait déposée en juillet. Il était demandé à celle-ci de se présenter avec ses trois enfants et leurs cartes d’identité. On nous précise que le fait que la lettre avait été rédigée à la main aurait pu alerter cette habitante. Laquelle n’avait d’ailleurs pas porté plainte. Mais même si les fautes d’orthographe étaient également nombreuses, le niveau de français de cette femme ne lui permettait pas de faire la différence avec un texte irréprochable à ce niveau.
La convocation avait été écrite à la main et était truffée de fautes
À 9h20, la victime avait prévenu par SMS son avocat qu’elle se rendait au commissariat : “À 11h08, elle m’a écrit de nouveau pour me dire : ‘On a été cambriolé, c’était une fausse lettre’… Elle venait de rentrer chez elle, il n’y avait plus rien”, déclare le magistrat. La femme a depuis porté plainte et une enquête a été ouverte. A priori, les auteurs des faits avaient précisément ciblé cette mère de famille.