Métro de Paris : interruption du trafic après le lancer d’un pétard
Dimanche matin, un pétard a été lancé sur un quai de la station Tuileries du métro de Paris. Le trafic sur la ligne 1 a été temporairement interrompu et quatre jeunes filles interpellées.
Le mystère demeure encore à l’heure actuelle quant aux raisons précises ayant motivé cet acte. Dimanche matin, aux alentours de 11h30, un pétard a ainsi été lancé sur un quai de la station Tuileries du métro de Paris, au niveau de la ligne 1. Un mouvement de panique s’est ensuite formé chez les voyageurs, à la fois perturbés par le visuel (éclair), le son et l’odeur (fumée).
Et si, comme nous le rapportent nos confrères du Parisien, cet incident a conduit à l’intervention de nombreuses forces policières et à l’interruption du trafic sur la ligne 1, et ce durant une demi-heure, aucun blessé n’est toutefois à déplorer. On nous signale par ailleurs l’interpellation de quatre jeunes filles originaires d’Europe de l’Est, alors que deux autres personnes possiblement impliquées dans cette affaire (visiblement des hommes) ont quant à elles pris la fuite.
Pétard lancé sur un quai du métro de Paris : pas de blessés
Les suspectes, mineures, ont été placées en garde à vue et leur situation n’avait pas évolué dimanche après-midi. Conséquemment aux faits observés, une enquête a été lancée pour “tentative de dégradation de bien par moyen dangereux”, “mise en danger de la vie d’autrui”, “violences volontaires en réunion avec arme dans un transport collectif de voyageurs” et “interruption ferroviaire”. On imagine également que les deux fugitifs masculins font désormais l’objet de recherches par les autorités.
Quatre jeunes filles suspectées
Pour la Préfecture de Police de Paris, les jeunes filles interpellées constitueraient un groupe de pickpockets. Les suspectes auraient ainsi lancé ce pétard sur le quai avec pour premier objectif de créer un mouvement de panique chez les usagers du métro, et pour second de détrousser les passagers. Dimanche après-midi, on ignoraient encore si des vols avaient effectivement été commis. Avec cette affaire, les policiers reconnaissent se trouver face à “du jamais-vu”.