Menace nucléaire “grandissante” dans le monde : des centaines de journaux médicaux demandent d’éliminer les armes nucléaires

Le message est 'limpide' : "Les Etats dotés d’armes nucléaires doivent éliminer leurs arsenaux nucléaires avant que ces derniers ne nous éliminent", écrivent plusieurs revues médicales.

Même une guerre nucléaire ‘limitée’ pourrait tuer 120 millions de personnes et faire bien pire

Les plus prestigieux journaux médicaux à travers le monde ont signé un manifeste commun et très rare dans lequel ils demandent expressément d’éliminer les armes nucléaires face à la menace d’une catastrophe nucléaire “importante et grandissante” dans le monde.

Éliminer les armes nucléaires face à la menace d’une catastrophe nucléaire

Ce communiqué commun arrive suite aux menaces de Vladimir Poutine qui explique pouvoir avoir recours aux armes nucléaires en Ukraine ou encore aux nombreux essais de missiles nord-coréens.

Onze illustres revues médicales lancent un message fort

Pour onze illustres revues médicales (le Lancet, New England Journal of Medicine, le JAMA ou encore BMJ), le danger est important et grandissant, écrivent les rédacteurs en chef dans un éditorial collégial.

Cette fois, il y a urgence !

Pour Chris Zielinski (Association mondiale des éditeurs de presse médicale), voir toutes ces institutions se rassembler pour un message inhabituel de leur part est la preuve que cette fois, il y a urgence : “Le fait que toutes ces revues de premier plan se soient mises d’accord pour publier le même éditorial souligne l’urgence extrême de la crise nucléaire actuelle“.

Toute utilisation d’arme nucléaire “serait catastrophique pour l’humanité”

Globalement, les auteurs de ce message expliquent que “toute utilisation d’arme nucléaire “serait catastrophique pour l’humanité”. Même une guerre nucléaire ‘limitée’ impliquant seulement 250 des 13 000 armes nucléaires dans le monde pourrait tuer 120 millions de personnes et provoquer une perturbation climatique mondiale conduisant à une famine nucléaire et à la mise en danger de deux milliards de personnes”.