Médicaments : Hollande veut un prix “maîtrisé” et “régulé”
Au sortir de la visite d'un centre d'oncologie pédiatrique lyonnais, le président Hollande a signifié son intention "d'agir au plan international" afin que "le prix des médicaments puisse être maîtrisé, régulé".
Mercredi, le président François Hollande, accompagné de son homologue sud-africain Jacob Zuma, achevait sa visite d’un centre d’hématologie et d’oncologie pédiatrique lyonnais. Au sortir de cette visite, l’exécutif français a signifié son intention “d’agir au plan international” de manière à ce que les médicaments puissent être accessibles à tous.
Le chef de l’État, cité par nos confrères du Parisien, estime notamment que les personnes malades doivent bénéficier d’un traitement adapté, et ce quelle que soit leur localisation géographique : “Nous sommes engagés dans un combat qui est de permettre l’accès de tous aux thérapies les plus innovantes et de faire en sorte que partout dans le monde le prix des médicaments puisse être maîtrisé, régulé, pour que les personnes malades puissent être traitées avec dignité et aussi espoir”.
Hollande sur le prix des médicaments : “agir au plan international”
M. Hollande a également rappelé la nécessité d’une recherche de plus en plus approfondie pour des soins de plus en plus efficaces : “Pour guérir, il faut des thérapies très innovantes”, et même “une médecine personnalisée adaptée à la situation de chacun, en l’occurrence ici de chaque enfant”.
Et si ces thérapies ont un certain coût pour ne pas dire un coût certain, le président de la République n’entend pas léser les faibles bourses : “Dans une démocratie, il ne peut pas être dit à une personne, quels que soit son niveau de revenu, ses origines, son parcours : vous ne pouvez pas être soignée et guérie parce que c’est trop cher. Nous devons agir au plan international et c’est ce que nous allons faire”.
L’annonce d’une initiative française au G7
Il est attendu que François Hollande annonce une initiative française sur cette problématique à l’occasion du prochain G7 qui se tiendra les 26 et 27 mai 2016 au Japon. Plus précisément, et d’après ce qu’a déclaré mardi la ministre de la Santé Marisol Touraine, il devrait s’agir de “faire pression” sur l”industrie pharmaceutique pour aboutir à des situations acceptables pour les différentes parties concernées.