Médecine : les régions et spécialités évitées par les étudiants

Société
Par Jérôme,  publié le 26 septembre 2017 à 17h35.

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes a dévoilé le choix des étudiants en troisième cycle de médecine.

Certains déserts médicaux ne sont pas près de voir cette appellation disparaître, si l’on en croit les spécialités et régions préférées des étudiants en 3e année de médecine qui ont fait leur choix.

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a dévoilé le classement 2017 de ces choix jeudi dernier.

La médecine générale, encore rejetée

Un choix qu’ils avaient, en fonction de leurs résultats et donc de leur classement, jusqu’au 19 septembre dernier à effectuer, et qui détermine leurs prochaines années en tant qu’internes.
Sans trop de surprise, la médecine généraliste est loin d’être l’élue de cœur des étudiants, se classant 35e sur les 40 proposées. Médecine et santé au travail, gériatrie, santé publique et biologie médicale ne sont pas mieux loties, terminant en queue de classement.

A l’inverse, maladies infectieuses et tropicales, ophtalmologie, chirurgie plastique et esthétique, néphrologie et spécialité cardiovasculaire sont les plus plébiscitées; et donc soumises à une plus forte concurrence.

Retour sur la Médecine Générale, au sujet de laquelle le SNJMG déplore que « s’il existe une légère amélioration du taux de postes non pourvus par rapport à l’année dernière (5.97% en 2017 contre 6.45% en 2016), il faut rappeler que, du fait de la création de nouvelles spécialités, il y avait cette année moins de postes proposés dans la filière. Au final, entre 2016 et 2017, il y a donc 406 étudiants de moins pour débuter l’internat de MG ».

Certaines régions privilégiées

Place aux régions préférées maintenant. Nantes, Lyon, Grenoble et Paris figurent dans les premiers voeux des internes; contrairement à Poitiers, St-Etienne, Caen, Reims ou Brest. Et BFMTV d’évoquer le cas de Paris, qui apparaît particulier. En effet, si la capitale reste attractive, « 143 postes restent non pourvus dans la région parisienne, dont 131 en médecine générale ».