Marseille : il vole 20.000 euros à une septuagénaire et les lui rend trois ans plus tard
Trois ans après avoir dérobé 20.000 euros à une septuagénaire, un individu s'est présenté au domicile de cette dernière avec l'argent volé et des fleurs.
Pendant plus de trois ans, l’argent n’avait jamais été retrouvé. Tout commence le 20 décembre 2013, lorsque une dame d’une soixante-dizaine d’années se rend au guichet d’une banque postale du Xe arrondissement de Marseille. Elle souhaite ainsi y retirer la somme de 20.000 euros.
Un retrait qui ne passe pas inaperçu pour deux malfaiteurs qui vont vraisemblablement attendre que cette personne entre dans le hall de son immeuble pour lui dérober son sac à main, dans lequel se trouvait notamment l’enveloppe remplie de ces dizaines de milliers d’euros.
Il offre des fleurs puis rend l’argent à sa victime d’il y a 3 ans
En dépit de l’enquête ouverte par la police, les deux agresseurs ne seront jamais identifiés. Le dossier a cependant évolué au mois de mars dernier, comme le rapporte La Provence. Le vendredi 3 mars, la victime de l’agression, alors âgée de 74 ans, découvre en rentrant chez elle un bouquet de fleurs déposé devant sa porte.
Rien ne l’informait de l’expéditeur ni si elle était bien la destinataire de cette attention. Quatre jours plus tard, la femme prend peur en voyant à sa porte l’un des individus qui lui avait volé son sac. Elle appelle sa fille avant que l’homme en face d’elle ne lui remette les fleurs en plus de l’enveloppe de 20.000 euros et d’excuses.
Le complice toujours recherché
La septuagénaire et sa fille ont ensuite communiqué aux enquêteurs de la division sud le signalement et le numéro de téléphone de l’homme, âgé de 27 ans. Il a été interpellé fin mai puis remis en liberté sous contrôle judiciaire après avoir signifié qu’il “avait eu besoin de soulager sa conscience”, selon une source proche de l’enquête.
L’argent remis à la septuagénaire était-il bien celui qui qui avait été dérobé en 2013 ? Les autorités vont devoir répondre à cette question ainsi que de tenter de retrouver le complice du jeune homme, l’individu interpellé ayant ainsi refusé de communiquer son identité en garde à vue.