Marseille : Une surveillante agressée par le frère d’un élève
À Marseille, la surveillante a été agressée, car elle voulait demander le carnet de correspondance d’un élève. À cet instant, la situation est dramatique, le jeune homme l’a fait tomber et lui assène un coup violent.
En ce moment dans le milieu scolaire, les élèves dépassent les limites. À Buxerolles, deux enseignants ont été victimes d’agressions. Cette nouvelle affaire touche un lycée professionnel de la ville de Marseille. Un jeune homme se rend dans l’établissement où son frère est scolarisé. Il veut des explications puisqu’il a été transféré à l’hôpital pour un malaise. Le Lycée Ampère est ensuite témoin d’une altercation lorsque ce majeur quitte la salle. Lorsqu’il quitte le bâtiment, une surveillante l’interpelle et lui demande son carnet de correspondance, car elle pensait qu’il était un élève du lycée. À cet instant, le jeune homme devient violent et pousse à terre la jeune femme puis la frappe avec un coup violent.
Le jeune homme majeur décide de se rendre à l’hôpital où son frère a été transféré notamment pour prendre de ses nouvelles. Entre temps, la surveillante a déposé plainte auprès de la police pour agression. Se doutant qu’il allait voir son petit frère, les services de police se dirigent à l’hôpital pour l’interpeller. L’agresseur a ensuite été déféré devant le parquet de la ville de Marseille. En une seule semaine, les situations de ce genre ont été nombreuses. Un professeur de sport a reçu une gifle de la part d’un élève à proximité de Poitiers. Dans le même établissement, une autre enseignante avait été victime d’une agression dans la journée de mercredi. Mardi, c’était un professeur de Lettres et d’histoire qui avait reçu un coup de tête, des coups de poings et des claques après une différence d’opinions sur la religion.
Face à cette situation, Manuel Valls avait répondu à quelques questions concernant cette série d’agression sur Europe 1 « Dans quelle situation avons-nous laissé la société française ? Quelle violence sur ceux qui sont dépositaires de l’autorité : policiers, gendarmes, enseignants. Cela veut dire qu’il y a un grand travail à faire en matière de délinquance, mais d’abord de restauration de l’autorité. Le pays a besoin de se retrouver autour des valeurs de la République. Dans ces valeurs, il y a la nécessité de l’autorité qui permet à chacun de vivre ensemble et de protéger ceux qui ont un rôle essentiel dans la société. Les profs l’ont ».