Marseille : un quartier entier infesté par des punaises de lit
Un quartier du IIIe arrondissement de Marseille est envahi par des punaises de lit. Une infestation qui doit en partie à la récupération de matelas déjà habités par les parasites.
Ce n’est pas une destination que l’on pourra conseiller pour le moment à qui voudra s’offrir une virée sans risque au sein de la cité phocéenne. Le quartier de la Belle de Mai, situé dans le IIIe arrondissement de Marseille, est en effet infesté de punaises de lit.
On trouve notamment ces parasites dans des plinthes, matelas, canapés et autres textiles. Et la récupération de tels biens favoriserait la prolifération des punaises de lit au sein de la ville. Un habitant de ce quartier a ainsi jeté son matelas dans la rue après avoir été envahi par des punaises de lit.
Punaises de lit dans un quartier de Marseille : les piqûres et la peur
Mais les personnes qui récupèrent ensuite ces matelas ignorent vraisemblablement pourquoi leurs précédents détenteurs s’en sont débarrassés. Auprès de France Bleu Provence, Nicole explique ainsi que “c’est un quartier pauvre, les gens récupèrent les matelas dans la rue et les mettent chez eux. C’est comme ça que mon immeuble a été infesté, j’ai été piquée”.
Les piqûres provoquées ne sont pas le seul mal dont il faut s’inquiéter vis-à-vis de cette présence parasite. En effet, selon Philippe Parola, professeur en parasitologie à l’IHU de Marseille, “le pire ce n’est pas les démangeaisons, mais les conséquences psychologiques. Les insomnies causent des angoisses, certaines personnes stressent à l’idée d’être chez eux”.
Une centaine d’euros pour une désinsectisation
Et si Jean-Yves, au travers de vidéos publiées sur la toile pour alerter sur l’insalubrité de plusieurs quartiers de Marseille, invite “tous les habitants de l’immeuble [à se mettre] d’accord pour traiter leur intérieur en même temps, sinon ça ne sert à rien”, le coût d’une telle action n’est néanmoins pas négligeable.
Une désinsectisation demande ainsi un investissement d’une centaine d’euros, en sachant que la municipalité ne la prend nullement en charge. Resterait alors à éventuellement modifier sa literie pour lutter contre le fléau.