Marseille : un policier aurait violé une femme durant une perquisition
Une enquête a été ouverte et confiée à l'IGPN après qu'une femme s'est dite victime d'un viol par un policier. Ce dernier aurait agi en 2010 lors d'une perquisition à Marseille.
Il y a peu, l’IGPN (inspection générale de la police nationale) a été saisie d’une enquête lancée suite à l’accusation d’une femme disant avoir été violée par un policier à Marseille. Les faits en question se seraient produits en novembre 2010 lors d’une perquisition.
Le policier en question, 35 ans, officiait au sein du commissariat de la Joliette, dans le 2e arrondissement de la commune. Alors qu’une procédure avait été lancée pour “recel de chèques volés”, il aurait saisi l’occasion d’une garde à vue pour organiser une perquisition et se rendre chez la victime, âgée de 25 ans.
Viol supposé par un policier : l’IGPN saisie
Selon nos confrères de La Provence, la fonctionnaire de police aurait tenté d’embrasser la jeune femme avant de lui proposer une cigarette. La présumée victime, qui a déposé plainte avec constitution de partie civile, affirme qu’un enfant est né de ce viol.
Le 13 juillet dernier, après avoir pris connaissance du témoignage de cette jeune femme, le parquet de Marseille avait confié à un juge d’instruction une information judiciaire pour “viol commis par personne ayant autorité”. L’enquête a ensuite été confiée à l’IGPN. Le procureur Xavier Tarabeux a fait savoir qu’aucune mise en examen n’a encore été prononcée dans cette affaire.
1.500 euros en échange d’un silence
Si l’accusation n’a été émise que récemment, c’est parce que la jeune femme dit avoir longuement hésité avant de révéler les faits dont elle aurait été victime. Elle se serait finalement décidée après sa récente séparation d’avec son compagnon. Il est à préciser que contrairement aux situations d’agressions sexuelles où le délai de prescription est de 3 ans, celui-ci serait de 10 ans pour le cas présent.
Toujours selon la jeune femme, le fonctionnaire de police lui aurait proposé la somme de 1.500 euros en échange de son silence. Une offre dont il apparaît qu’elle a été refusée.