Marseille : Il tue un vendeur à coups de couteau pour quelques euros
À Marseille, un vendeur est agressé par un homme. Muni d’un couteau, il le poignarde à trois reprises au niveau du thorax. Malheureusement, le commerçant succombe à ses blessures, le tueur est activement recherché.
À Marseille, c’est un client de cette papeterie qui donne l’alerte. En passant à proximité du commerce, il voit étendu au sol le vendeur et un homme est en train de fouiller dans le tiroir-caisse. Il est aux environs de 19 heures, le client se dirige vers un établissement à proximité de cette papeterie et appelle le 17. Malheureusement, la police arrive sur les lieux et constate qu’un homme est sur le sol du commerce. Âgé d’une cinquantaine d’années, l’homme a été poignardé à trois reprises au niveau du thorax. Les habitués de ce commerce sont sous le choc, ils ne comprennent pas comment une situation pareille a pu se produire, car c’était un homme très gentil. Une enquête a été ouverte, les policiers ont donc passé au peigne fin le moindre centimètre de l’établissement pour tenter de trouver des indices ou des empreintes. Malheureusement, la scène n’a pas pu être filmée, car l’établissement ne possède pas de caméra de surveillance.
Tué pour quelques euros
Une source a indiqué à l’AFP qu’aucun dispositif de surveillance n’était positionné à l’extérieur. Les enquêteurs auront donc des difficultés à identifier l’agresseur sauf s’ils trouvent des indices. Selon le procureur de la République, ce braquage aurait mal tourné et le gérant de cette papeterie a été tué. Ce week-end, le commerçant sera autopsié à l’institut médico-légal de la Timone.
Âgé d’une cinquantaine d’années, Mohamed Cheguenni était réputé pour être un commerçant très gentil. La papeterie était également installée dans un quartier assez calme. Il était de nationalité française et originaire de Tunis. Selon les enquêteurs, l’agresseur n’est pas reparti avec un butin très intéressant, le vol est estimé à quelques euros, il aurait également dérobé quelques tickets de jeux à gratter. L’adjointe au Maire, Caroline Pozmentier est consternée par cette situation, elle estime qu’aujourd’hui « on n’hésite plus à tuer pour une somme dérisoire ». Ce samedi matin aucun élément ne permettait d’identifier le meurtrier.