Marseille : deux braqueurs pris à partie par des “zonards”, plusieurs blessés
Samedi soir au marché aux puce de Marseille, deux braqueurs ont commencé par s'en prendre à un supermarché, avant d'être pris à partie par des "zonards" qui les ont contraints à faire usage de leurs armes. Résultat : plusieurs blessés et un butin volatilisé.
Il était aux alentours de 20h00, samedi soir, quand les deux braqueurs sont arrivés sur les lieux, le marché au puces de Marseille situé dans le XVe arrondissement de la ville. Après être sortis de leur BMW faussement immatriculée, ils ont menacé de leurs armes le personnel d’un supermarché Lidl, avant de se faire remettre trois fonds de caisse.
La DDSP (Direction de la sécurité publique) des Bouches-du-Rhône a précisé que les armes utilisées étaient un fusil à pompe et un pistolet. Un caissier a ensuite été contraint de vider le contenu du coffre du magasin dans plusieurs sacs, rapporte RTL.fr.
En chargeant leur butin, les braqueurs agressés par au moins 50 “zonards”
La commissaire de permanence à la DDSP des Bouches-du-Rhône explique que c’est au moment de charger le butin dans leur voiture que les braqueurs “été pris à partie par des gens qui ‘zonaient’ là, des gens du cru, une cinquantaine au moins”.
Pour se défaire de cette emprise, les braqueurs n’ont pas vu d’autre moyen que celui d’ouvrir le feu. Les canons étaient vraisemblablement pointés vers le sol, avec pour finalité quatre blessés légers : une personne touchée à une jambe par un petit plomb, deux autres écorchées par des éclats et “un papy” ciblé à la tête par un coup de crosse.
Son complice lui roule dessus en prenant la fuite
L’un des braqueurs se trouve finalement être la plus lourde victime, puisque au moment où les policiers sont intervenus pour l’interpeller, il était “en train de se faire tabasser et […] s’est fait en prime rouler dessus par son complice qui a lui réussi à prendre la fuite”.
Si l’on ignore à combien s’élève le préjudice pour le supermarché, la majorité de l’argent dérobé a fait le bonheur de plusieurs riverains, comme l’indique une source policière : “Le butin a été en grande partie pillé, ça grouillait de partout quand nous sommes arrivés, tout le monde s’est servi”.