Marseille : des animaux suppliciés découverts dans un logement, une femme interpellée
Des animaux suppliciés ont été découverts dans un logement marseillais, des chats, des chiens et des hérissons affamés et déshydratés, avec deux canidés qui auraient été congelés puis brûlés. Une femme d'une vingtaine d'années a depuis été interpellée.
C’est une nouvelle maison de l’horreur qui a été découverte, ici à Marseille. Des animaux suppliciés ont ainsi été retrouvés dans un logement de la commune. Des chats, des chiens et des hérissons affamés et déshydratés, avec deux chiens qui auraient été congelés puis brûlés.
Nos confrères de Sud Ouest écrivent qu’une femme d’une vingtaine d’années a depuis été interpellée. D’après une source policière, cette suspecte “a reconnu avoir brûlé les chiens, mais pas les avoir tués. Elle les avait congelés, puis décongelés pour les faire brûler, afin de ‘faire partir leur âme'”.
Elle reconnaît avoir congelé et brûlé des chiens pour “faire partir leur âme”
Les policiers ont plus précisément découvert deux cadavres de chiens calcinés à l’intérieur d’une poubelle. Dans des cages se trouvaient également trois chats, trois chiens et un hérisson, tous vivants mais mal-en-point. La SPA Marseille-Provence, qui était de même de l’intervention, parle sur sa page Facebook d’une “maltraitance dépassant tout entendement”.
En diffusant des clichés du logement à même de choquer, le refuge indique que les chiens vivants étaient “enfermés dans des cages non adaptées”, que les chats étaient “livrés à eux-mêmes, vivants dans leurs excréments”, que le hérisson servait “d’animal de compagnie pour un enfant” et que “tous ces animaux étaient sans eau et sans nourriture”.
La SPA Marseille-Provence et son président iront “jusqu’au bout”
La publication ajoute que le président de la SPA Marseille-Provence, Xavier Bonnard mis “très en colère” par ce dossier, “ira jusqu’au bout dans cette affaire et […] emmènera [les responsables] au tribunal pour les faire condamner pour cette cruauté et barbarie”.
Une procédure a été ouverte pour actes de cruauté envers les animaux. La jeune femme a été entendue dans ce cadre avant d’être relâchée en fin de journée. La procédure a quant à elle été transmise au ministère public.